15 mai 2018

Hypoperfusion cérébrale dans le "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
L'hypoperfusion cérébrale, ou flux sanguin insuffisant dans le cerveau, se produit dans de nombreuses régions du cerveau chez les patients diagnostiqués avec un "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA). L'hypoperfusion a été démontrée dans le cerveau des personnes avec dTSA comparativement aux cerveaux témoins sans  dTSA, soit par tomographie par émission de positrons (TEP), soit par tomographie par émission monophotonique (SPECT). Les zones touchées comprennent, sans s'y limiter: les cortex préfrontaux, frontaux, temporaux, occipitaux et pariétaux; thalami; ganglions de la base; cortex cingulaire; le noyau caudé; le système limbique incluant la zone de l'hippocampe; putamen; substantia nigra; cervelet; et les cortex associatifs.  
De plus, des corrélations entre les scores de symptômes et l'hypoperfusion dans le cerveau des personnes diagnostiquées avec un TSA ont été trouvées indiquant que plus la pathologie des symptômes de l'autisme est importante, plus l'hypoperfusion cérébrale ou la pathologie vasculaire est importante dans le cerveau.  
Les preuves suggèrent que l'inflammation cérébrale et l'inflammation vasculaire peuvent expliquer une partie de l'hypoperfusion. Il y a également des preuves d'un manque d'augmentation compensatoire normale du flux sanguin lorsque les sujets sont mis au défi avec une tâche. Certaines études proposent des traitements qui peuvent traiter l'hypoperfusion chez les personnes diagnostiquées avec un TSA, ce qui apporte un soulagement des symptômes dans une certaine mesure.  
Cette revue explorera les preuves qui indiquent une hypoperfusion cérébrale dans les TSA, ainsi que les aspects étiologiques possibles, les complications et les traitements.


Acta Neurobiol Exp (Wars). 2018;78(1):21-29.

Cerebral hypoperfusion in autism spectrum disorder

Author information

1
Council for Nutritional and Environmental Medicine, Mo i Rana, Norway, bjorklund@conem.org.
2
Institute of Chronic Illnesses, Inc., Silver Spring, MD, USA; CONEM US Autism Research Group, Allen, TX, USA.
3
Departamento de Zoología, Facultad de Ciencias Naturales y Oceanográficas, Universidad de Concepción, Concepción, Chile.
4
Department of Pediatrics, Faculty of Medicine, Assiut University, Assiut, Egypt.
5
Department of Community Health Nursing, Faculty of Nursing, Assiut University, Egypt.
6
Institute of Chronic Illnesses, Inc., Silver Spring, MD, USA; CoMeD, Inc., Silver Spring, MD, USA.
7
Department of Neurological and Movement Sciences, University of Verona, Verona, Italy.
8
Department of Communication Sciences and Disorders, Texas Woman's University, Denton, Texas, USA.
9
Faculty of Public Health, Inland Norway University of Applied Sciences, Elverum, Norway; Department of Research, Innlandet Hospital Trust, Brumunddal, Norway.

Abstracn

Cerebral hypoperfusion, or insufficient blood flow in the brain, occurs in many areas of the brain in patients diagnosed with autism spectrum disorder (ASD). Hypoperfusion was demonstrated in the brains of individuals with ASD when compared to normal healthy control brains either using positron emission tomography (PET) or single‑photon emission computed tomography (SPECT). The affected areas include, but are not limited to the: prefrontal, frontal, temporal, occipital, and parietal cortices; thalami; basal ganglia; cingulate cortex; caudate nucleus; the limbic system including the hippocampal area; putamen; substantia nigra; cerebellum; and associative cortices. Moreover, correlations between symptom scores and hypoperfusion in the brains of individuals diagnosed with an ASD were found indicating that the greater the autism symptom pathology, the more significant the cerebral hypoperfusion or vascular pathology in the brain. Evidence suggests that brain inflammation and vascular inflammation may explain a part of the hypoperfusion. There is also evidence of a lack of normal compensatory increase in blood flow when the subjects are challenged with a task. Some studies propose treatments that can address the hypoperfusion found among individuals diagnosed with an ASD, bringing symptom relief to some extent. This review will explore the evidence that indicates cerebral hypoperfusion in ASD, as well as the possible etiological aspects, complications, and treatments.
PMID: 29694338

Voie de la kynurénine dans les "troubles du spectre de l'autisme" chez les enfants

Aperçu: G.M.
Il y a de plus en plus de preuves que les réponses immunitaires altérées jouent un rôle dans la pathogenèse des "troubles du spectre de l'autisme" (TSA), ainsi que dans le dysfonctionnement des systèmes sérotoninergiques et glutamatergiques. Puisque la voie de la kynurénine (KYN) qui dégrade le tryptophane (TRP) est activée dans divers états neuroinflammatoires, l'équipe a cherché à déterminer si cette voie est activée dans les TSA.Soixante-cinq patients pédiatriques avec un diagnostic de TSA (dont 52 garçons) ont été recrutés à partir d'une enquête épidémiologique couvrant 2 comtés en Norvège; 30 (46,5%) de ces patients ont reçu un diagnostic d'autisme infantile, 16 (24,6%) avec syndrome d'Asperger, 12 (18,5%) avec autisme atypique, 1 (1,5%) avec syndrome de Rett et 6 (9,2%) avec d'autres TSA . Les taux sériques des marqueurs suivants ont été mesurés chez les enfants avec diagnostic de TSA et comparés à ceux de 30 enfants en bonne santé: TRP, KYN, acide kynurénique (KA), 3-hydroxykynurénine et acide quinolinique.Le taux sérique moyen de KA était significativement plus bas dans le groupe TSA que chez les témoins (28,97 vs 34,44 nM, p = 0,040), tandis que le rapport KYN / KA était significativement plus élevé dans le groupe TSA(61,12 vs 50,39, p = 0,006). Les mêmes valeurs relatives ont été trouvées lors de la comparaison du sous-groupe de l'autisme infantile avec les témoins. De plus, le taux sérique moyen de TRP était significativement plus bas chez les enfants avec un sous-diagnostic de l'autisme infantile que chez ceux avec le syndrome d'Asperger (67,26 vs. 77,79 μM, p = 0,020).Cette étude indique qu'il existe un potentiel neurotoxique accru et également une possible diminution de l'activité KYN aminotransférase dans les TSA.



Neuropsychobiology. 2018 Apr 25:1-7. doi: 10.1159/000488157.

Kynurenine Pathway in Autism Spectrum Disorders in Children

Author information

1
Department of Pediatrics,<bold></bold> Innlandet Hospital Trust, Lillehammer, Norway.
2
Laboratory of Medical Biochemistry, University of Antwerp, Antwerp, Belgium.
3
Gillberg Neuropsychiatry Centre, Sahlgrenska Academy, University of Gothenburg, Gothenburg, Sweden.
4
Pediatric Research Institute, Rikshospitalet Oslo University Hospital, University of Oslo, Oslo, Norway.
5
Faculty of Health Sciences, Buskerud University College, Drammen, Norway.

Abstract

BACKGROUND:

There is increasing evidence that altered immune responses play a role in the pathogenesis of autism spectrum disorders (ASD), together with dysfunction of the serotonergic and glutamatergic systems. Since the kynurenine (KYN) pathway that degrades tryptophan (TRP) is activated in various neuroinflammatory states, we aimed to determine whether this pathway is activated in ASD.

METHODS:

Sixty-five pediatric ASD patients (including 52 boys) were enrolled from an epidemiological survey covering 2 counties in Norway; 30 (46.5%) of these patients were diagnosed with childhood autism, 16 (24.6%) with Asperger syndrome, 12 (18.5%) with atypical autism, 1 (1.5%) with Rett syndrome, and 6 (9.2%) with other ASD. The serum levels of the following markers were measured in the children with ASD and compared to those in 30 healthy children: TRP, KYN, kynurenic acid (KA), 3-hydroxykynurenine, and quinolinic acid.

RESULTS:

The mean serum level of KA was significantly lower in the ASD group than in the healthy controls (28.97 vs. 34.44 nM, p = 0.040), while the KYN/KA ratio was significantly higher in the ASD group (61.12 vs. 50.39, p = 0.006). The same relative values were found when comparing the childhood autism subgroup with the controls. Also, the mean serum level of TRP was significantly lower in children with a subdiagnosis of childhood autism than in those with Asperger syndrome (67.26 vs. 77.79 μM, p = 0.020).

CONCLUSION:

Our study indicates that there is an increased neurotoxic potential and also a possible lower KYN aminotransferase activity in ASD.
PMID:29694960
DOI:10.1159/000488157

06 mai 2018

La microdélétion 16p11.2 associée à l'autisme altère la connectivité fonctionnelle préfrontal chez la souris et chez l'humain

Aperçu: G.M.
Les études génétiques humaines identifient rapidement des variants qui augmentent le risque de troubles neurodéveloppementaux. Cependant, la façon dont des mutations spécifiques affectent la fonction cérébrale et contribuent au risque neuropsychiatrique n'est pas claire. La suppression du chromosome 16p11.2 est l'une des variations de nombre de copies les plus courantes dans l'autisme et les troubles neurodéveloppementaux connexes.  L'équipe montre que les porteurs de délétion 16p11.2 présentent une connectivité préfrontal altérée, ce qui entraîne un couplage fonctionnel à longue portée plus faible avec les régions temporo-pariétales. Ces changements fonctionnels sont associés à des déficiences socio-cognitives.  
Les chercheurs montrent également qu'une souris avec la même déficience génétique présente une connectivité préfrontale diminuée de manière similaire, ainsi qu'un mauvais câblage thalamo-préfrontal et une synchronisation fonctionnelle réduite à longue distance.  
Ces résultats révèlent un lien mécanique entre le risque génétique spécifique pour les troubles neurodéveloppementaux et le couplage fonctionnel à longue distance, et suggèrent que la délétion dans 16p11.2 peut conduire à une altération de la fonction socio-cognitive par un dérèglement de la connectivité préfrontale.

Brain. 2018 May 2. doi: 10.1093/brain/awy111.

Autism-associated 16p11.2 microdeletion impairs prefrontal functional connectivity in mouse and human

Author information

1
Functional Neuroimaging Laboratory, Istituto Italiano di Tecnologia, Center for Neuroscience and Cognitive Systems @UniTn, Rovereto, Italy.
2
Department of Biology, Unit of Cell and Developmental Biology, University of Pisa, Pisa, Italy.
3
Department of Neuroscience Rita Levi-Montalcini- University of Torino, Neuroscience Institute Cavalieri Ottolenghi (NICO), Torino, Italy.
4
Epigenetics and Neurobiology Unit, European Molecular Biology Laboratory (EMBL), Monterotondo, Italy.
5
Neuroscience and Brain Technologies Department, Istituto Italiano di Tecnologia, Genova, Italy.
6
Consiglio Nazionale delle Ricerche, Catanzaro, Italy.
7
S. Anna Institute and Research in Advanced Neuro-rehabilitation (RAN) Crotone, Italy.
8
Department of Neurosciences, Biomedicine and Movement Sciences, University of Verona, Italy.

Abstract

Human genetic studies are rapidly identifying variants that increase risk for neurodevelopmental disorders. However, it remains unclear how specific mutations impact brain function and contribute to neuropsychiatric risk. Chromosome 16p11.2 deletion is one of the most common copy number variations in autism and related neurodevelopmental disorders. Using resting state functional MRI data from the Simons Variation in Individuals Project (VIP) database, we show that 16p11.2 deletion carriers exhibit impaired prefrontal connectivity, resulting in weaker long-range functional coupling with temporal-parietal regions. These functional changes are associated with socio-cognitive impairments. We also document that a mouse with the same genetic deficiency exhibits similarly diminished prefrontal connectivity, together with thalamo-prefrontal miswiring and reduced long-range functional synchronization. These results reveal a mechanistic link between specific genetic risk for neurodevelopmental disorders and long-range functional coupling, and suggest that deletion in 16p11.2 may lead to impaired socio-cognitive function via dysregulation of prefrontal connectivity.
PMID:29722793
DOI:10.1093/brain/awy111

Canaux de calcium, plasticité synaptique et maladie neuropsychiatrique

Aperçu: G.M.
Les canaux calciques voltage-dépendants couplent la dépolarisation de la membrane de la surface cellulaire à l'entrée du calcium, ce qui déclenche la sécrétion, la contraction, la neurotransmission, l'expression des gènes et d'autres réponses physiologiques. Ils sont codés par dix gènes, qui génèrent trois sous-familles de canaux calciques voltage-dépendants: CaV1; CaV2; et CaV3.  
Aux niveau des synapses, les canaux CaV2 forment de grands complexes de signalisation dans la terminaison nerveuse présynaptique, qui sont responsables de l'entrée du calcium qui déclenche la libération des neurotransmetteurs et la plasticité présynaptique à court terme.  
Les canaux CaV1 forment des complexes de signalisation dans les dendrites postsynaptiques et les épines dendritiques, où leur entrée de calcium induit une potentialisation à long terme. Ces canaux calciques sont la cible de mutations et de polymorphismes qui modifient leur fonction et / ou leur régulation et provoquent des maladies neuropsychiatriques, notamment des migraines, une ataxie cérébelleuse, l'autisme, la schizophrénie, le trouble bipolaire et la dépression.  
Cet article passe en revue les propriétés moléculaires des canaux calciques, considère leurs rôles multiples dans la plasticité synaptique, et discute leur implication potentielle dans cette vaste gamme de maladies neuropsychiatriques.

Neuron. 2018 May 2;98(3):466-481. doi: 10.1016/j.neuron.2018.03.017.

Calcium Channels, Synaptic Plasticity, and Neuropsychiatric Disease

Nanou E1, Catterall WA2.

Author information

1
Department of Pharmacology, University of Washington, Seattle, WA 98195-7280, USA.
2
Department of Pharmacology, University of Washington, Seattle, WA 98195-7280, USA. Electronic address: wcatt@uw.edu.

Abstract

Voltage-gated calcium channels couple depolarization of the cell-surface membrane to entry of calcium, which triggers secretion, contraction, neurotransmission, gene expression, and other physiological responses. They are encoded by ten genes, which generate three voltage-gated calcium channel subfamilies: CaV1; CaV2; and CaV3. At synapses, CaV2 channels form large signaling complexes in the presynaptic nerve terminal, which are responsible for the calcium entry that triggers neurotransmitter release and short-term presynaptic plasticity. CaV1 channels form signaling complexes in postsynaptic dendrites and dendritic spines, where their calcium entry induces long-term potentiation. These calcium channels are the targets of mutations and polymorphisms that alter their function and/or regulation and cause neuropsychiatric diseases, including migraine headache, cerebellar ataxia, autism, schizophrenia, bipolar disorder, and depression. This article reviews the molecular properties of calcium channels, considers their multiple roles in synaptic plasticity, and discusses their potential involvement in this wide range of neuropsychiatric diseases.

KEYWORDS:

autism; calcium channel; migraine; periodic paralysis; psychiatric disease; synapse; synaptic plasticity
PMID:29723500
DOI:10.1016/j.neuron.2018.03.017

L'hyperactivité, l'impulsivité et le comportement répétitif chez les hommes avec un syndrome de l'X fragile: des trajectoires de développement contrastées chez les hommes avec et sans symptômes d'autisme élevés

Aperçu: G.M.
L'hyperactivité et le comportement répétitif sont des caractéristiques du syndrome du X fragile (SXF). Cependant, on sait peu de choses sur l'influence de la symptomatologie de l'autisme sur la façon dont ces caractéristiques se développent au fil du temps. L'équipe étudie les profils et les trajectoires de développement de l'hyperactivité, de l'impulsivité et du comportement répétitif, chez les hommes avec un SXF sur trois périodes de 8 ans.
Les participants ont formé deux sous-groupes, ceux qui présentaient des symptômes élevés d'autisme au temps 1  et ceux qui n'en avaient pas .
Les participants sans symptômes élevés d'autisme ont montré une réduction de l'impulsivité et des questions répétitives avec le temps, contrairement à ceux avec des symptômes élevés de l'autisme.
Les différences entre les deux sous-groupes dans plusieurs topographies de comportements répétitifs sont apparues au temps 3 seulement.Ces résultats permettent de mieux comprendre la relation entre la phénoménologie autistique et les caractéristiques comportementales de FXS. 

J Intellect Disabil Res. 2018 May 3. doi: 10.1111/jir.12488.

Overactivity, impulsivity and repetitive behaviour in males with fragile X syndrome: contrasting developmental trajectories in those with and without elevated autism symptoms

Author information

1
Faculty of Health and Life Sciences, Coventry University, Coventry, UK.
2
Cerebra Centre for Neurodevelopmental Disorders, School of Psychology, University of Birmingham, Birmingham, UK.
3
Institute of Cognitive Neuroscience, University College London, London, UK.

Abstract

BACKGROUND:

Hyperactivity and repetitive behaviour are characteristic features of fragile X syndrome (FXS). However, little is known about the influence of autism symptomatology on how these characteristics develop over time. We investigate the profiles and developmental trajectories of overactivity, impulsivity and repetitive behaviour, in males with FXS over three time points spanning 8 years.

METHOD:

Participants formed two subgroups, those who displayed elevated symptoms of autism at Time 1 (n = 37; Mage  = 16.32; age range = 6.61-43.51) and those who did not (n = 32; Mage  = 8.43; age range = 8.94-47.49).

RESULTS:

Participants without elevated symptoms of autism showed a reduction in impulsivity and repetitive questioning over time, whereas those with elevated symptoms of autism did not. Differences between the two subgroups in several topographies of repetitive behaviour emerged at Time 3 only.

CONCLUSIONS:

These results further understanding of the relationship between autistic phenomenology and behavioural characteristics in FXS.
PMID:29722449
DOI:10.1111/jir.12488

Les étudiants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" et leurs parents dans la transition vers l'enseignement supérieur: impact sur les dynamiques dans la relation parent-enfant

Aperçu: G.M.
Cette étude a examiné comment 34 étudiants chevronnés et collégiens de première année avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme", leurs mères (n = 34) et leurs pères (n = 26) se repèrent dans la transition de l'enseignement supérieur et comment ce contexte influe sur la dynamique des relations parent-enfant.
Les entretiens semi-structurés ont été analysés sur la base de la théorie ancrée et des principes de l'analyse dyadique. Les deux parties ont été confrontées à de nombreux défis et ont éprouvé de forts sentiments d'ambivalence, de stress et d'anxiété. Des différences de perspectives se sont manifestées concernant la construction de l'âge adulte, l'acquisition de l'autonomie, la divulgation et l'inscription  aux services de soutien.  
Ces différences ont provoqué des tensions dans la relation parent-enfant, empêchant la transformation de la relation en une relation mutuelle de type adulte. Les implications cliniques sont extrapolées sur la base de ces résultats.

J Autism Dev Disord. 2018 May 2. doi: 10.1007/s10803-018-3593-y.

Students with Autism Spectrum Disorder and Their Parents in the Transition into Higher Education: Impact on Dynamics in the Parent-Child Relationship

Author information

1
Department of Experimental Clinical and Health Psychology, Ghent University, Henri Dunantlaan 2, 9000, Ghent, Belgium. Valerie.vanhees@UGent.be.
2
Psychological Sciences Research Institute, Université catholique de Louvain, Place Cardinal Mercier 10, 1348, Louvain-la-Neuve, Belgium. Valerie.vanhees@UGent.be.
3
Department of Experimental Clinical and Health Psychology, Ghent University, Henri Dunantlaan 2, 9000, Ghent, Belgium.
4
Psychological Sciences Research Institute, Université catholique de Louvain, Place Cardinal Mercier 10, 1348, Louvain-la-Neuve, Belgium.

Abstract

This study examined how 34 senior students and first-year college students with autism spectrum disorder, their mothers (n = 34) and fathers (n = 26) navigate the higher education transition, and how this context impacts on dynamics in the parent-child relationships. Semi-structured interviews were analyzed based on grounded theory and dyadic analysis principles. Both parties were confronted with an abundance of challenges and experienced strong feelings of ambivalence, stress and anxiety. Differences in perspectives occurred regarding the construction of adulthood, the acquisition of autonomy, disclosure and subscribing to support services. These differences caused tensions in the parent-child relationship, hindering the transformation of the relationship into an adult-like mutual relationship. Clinical implications are extrapolated on the basis of these findings.
PMID:29721744
DOI:10.1007/s10803-018-3593-y

Un suivi d'un an et demi de la formation des parents et de l'atomoxétine pour les troubles du déficit de l'attention / hyperactivité et les comportements non conformes / perturbateurs dans l'autisme

Aperçu: G.M.
L'objectif de l'étude était d'examiner le statut des enfants avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme" (dTSA) 10 mois après un essai clinique de 34 semaines sur l'atomoxétine (ATX) et la formation parentale (PT).
128 enfants avec un diagnostic de TSA (dTSA) et de trouble déficitaire de l'attention / hyperactivité (TDAH) ont été assignés au hasard ATX, PT + placebo, PT + ATX, ou un placebo seul. PT était hebdomadaire pendant 10 semaines, puis mensuellement. ATX / placebo a été titré pendant 6 semaines [≤ 1,8 mg / kg / j], puis maintenu jusqu'à la semaine 10. 
En l'absence de traitement supplémentaire de l'étude, tous ont été invités à un suivi (FU) 1,5 an après le début ; 94 (73%) ont participé.
Pour l'ensemble de l'échantillon, les résultats primaires (TDAH évalué par les parents sur l'échelle SNAP et la non-conformité au Questionnaire sur les situations à domicile [HSQ]) se sont légèrement détériorés de la semaine 34 à FU, mais restent nettement meilleurs que la ligne de base.
Les résultats avec PT n'étaient pas significativement meilleurs que sans PT (SNAP p = 0,30, HSQ p = 0,27). Les groupes de traitement assignés à l'origine ne différaient pas significativement. Seulement 34% ont encore pris ATX; 27% prenaient des stimulants; et 25% n'ont pris aucun médicament.La majorité a conservé leur amélioration de fin d'étude de 34 semaines à 10 mois plus tard, même si la plupart des participants ont arrêté l'ATX. Pour certains enfants, la poursuite de l'ATX peut ne pas être nécessaire pour le bénéfice continu ou d'autres médicaments peuvent être nécessaires. Une expérimentation clinique individuelle prudente peut être justifiée. Douze sessions de PT ont fait peu de différence à long terme. 

J Child Adolesc Psychopharmacol. 2018 Apr 25. doi: 10.1089/cap.2017.0134.

A 1.5-Year Follow-Up of Parent Training and Atomoxetine for Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder Symptoms and Noncompliant/Disruptive Behavior in Autism

Author information

1
1 Nisonger Center UCEDD, The Ohio State University , Columbus, Ohio.
2
2 Department of Psychiatry, School of Medicine, University of Pittsburgh , Pittsburgh, Pennsylvania.
3
3 Department of Pediatrics, Division of Developmental and Behavioral Pediatrics, University of Rochester , Rochester, New York.
4
4 Department of Biomedical Informatics, Center for Biostatistics, The Ohio State University , Columbus, Ohio.

Abstract

OBJECTIVE:

To examine status of children with autism spectrum disorder (ASD) 10 months after a 34-week clinical trial of atomoxetine (ATX) and parent training (PT).

METHODS:

In a 2 × 2 design, 128 children with ASD and attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD) were randomly assigned ATX, PT+placebo, PT+ATX, or placebo alone. PT was weekly for 10 weeks, and then monthly. ATX/placebo was titrated over 6 weeks [≤1.8 mg/kg/d], and then maintained until week 10. Responders continued to week 34 or nonresponse. Placebo nonresponders had a 10-week ATX open trial; ATX nonresponders were treated clinically. All continued to week 34. With no further treatment from the study, all were invited to follow-up (FU) at 1.5 years postbaseline; 94 (73%) participated. Changes from Week 34 to FU and from baseline to FU were tested by one-way analysis of variance or chi-squared test. PT versus no PT was tested by chi-squared test, Fisher's exact test, Welch's t-test, Student's t-test, and Mann-Whitney's U test.

RESULTS:

For the whole sample, the primary outcomes (parent-rated ADHD on the Swanson, Nolan, and Pelham [SNAP] scale and noncompliance on the Home Situations Questionnaire [HSQ]) deteriorated mildly from week 34 to FU, but were still substantially better than baseline (SNAP: t = 12.177, df = 93, p < 0.001; HSQ: t = 8.999, df = 93, p < 0.001). On the SNAP, 61% improved ≥30% from baseline (67% did at week 34); on noncompliance, 56% improved ≥30% from baseline (77% did at week 34). Outcomes with PT were not significantly better than without PT (SNAP p = 0.30; HSQ p = 0.27). Originally assigned treatment groups did not differ significantly. Only 34% still took ATX; 27% were taking stimulants; and 25% took no medication.

CONCLUSIONS:

The majority retained their 34-week end-of-study improvement 10 months later, even though most participants stopped ATX. For some children, ATX continuation may not be necessary for continued benefit or other drugs may be necessary. Cautious individual clinical experimentation may be justified. Twelve sessions of PT made little long-term difference. ClinicalTrials.gov Identifier: Atomoxetine, Placebo and Parent Management Training in Autism (Strattera) (NCT00844753).
PMID:29694241
DOI: 10.1089/cap.2017.0134