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13 août 2019

Application de l'échelle d'évaluation des interactions entre l'alimentation (SVIA) aux enfants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
Contexte et objectifs: 
Les problèmes d’alimentation sont plus fréquents chez les enfants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA). Le but de cette étude était d’analyser les difficultés alimentaires des enfants avec TSA par l’observation directe du système de corégulation enfant / aidant. 
Méthodes
Nous avons comparé 60 enfants avec un dTSA avec un groupe témoin de 50 enfants italiens au développement typique sur l'échelle d'évaluation des interactions avec l'alimentation (SVIA). Le bref inventaire du comportement alimentaire dans l'autisme (BAMBI) a été utilisé pour définir la présence d'un trouble de l'alimentation. 
Résultats
Le groupe TSA a montré des scores plus élevés sur toutes les dimensions de la SVIA par rapport au groupe témoin. Le SVIA et le BAMBI ont montré des corrélations significatives. Dans un deuxième temps, l’échantillon de TSA a été divisé en deux sous-groupes, les enfants avec et sans difficultés d’alimentation. La comparaison entre les sous-groupes TSA et le groupe témoin sur les échelles SVIA a montré des différences significatives sur toutes les dimensions. Enfin, des différences significatives sont apparues entre les deux sous-groupes de TSA dans trois dimensions de SVIA. 
Conclusion
ces données suggèrent l’importance de l’observation directe de l’alimentation dans l’évaluation des enfants avec TSA. 
La SVIA semble être en mesure de signaler certaines difficultés d'alimentation chez ces sujets et de discriminer les TSA avec et sans trouble de l'alimentation. Les aspects critiques de l'application de SVIA aux enfants autistes sont discutés.

2019 Jul 24;10:529. doi: 10.3389/fpsyt.2019.00529. eCollection 2019.

Application of the Scale for the Assessment of Feeding Interaction (SVIA) to Children With Autism Spectrum Disorder

Author information

1
Azienda Universitaria Ospedaliera Policlinico Umberto 1, Rome, Italy.
2
Department of Dynamic and Clinical Psychology, Sapienza University of Rome, Rome, Italy.
3
Department of Human Neurosciences, Sapienza University of Rome, Rome, Italy.
4
Center for Behavioral Sciences and Mental Health, Istituto Superiore di Sanità, Rome, Italy.

Abstract

Background and Objectives: Feeding problems occur more frequently among children with Autism spectrum disorder (ASD). The aim of this study was to analyse eating difficulties of ASD children through the direct observation of the caregiver-child co-regulation system. Methods: We compared 60 ASD children with a control group of 50 typically developing Italian children on the Scale for the Assessment of Feeding Interaction (SVIA). The Brief Autism Mealtime Behaviour Inventory (BAMBI) was used to define the presence of an eating disorder. Results: The ASD group showed higher scores on all dimensions of the SVIA compared to the control group. The SVIA and the BAMBI showed significant correlations. In a second step, the ASD sample was divided into two subgroups, children with and without feeding difficulties. The comparison between the ASD subgroups with the control group on the SVIA scales showed significant differences on all dimensions. Finally, significant differences emerged between the two ASD subgroups in three SVIA dimensions. Conclusion: These data suggest the importance of direct observation of feeding in the assessment of children with ASD. The SVIA seems to be able to point out some feeding difficulties in these subjects and to discriminate ASD with and without an eating disorder. Critical aspects of the application of SVIA to autistic children are discussed.
PMID:31396117
PMCID:PMC6667647
DOI:10.3389/fpsyt.2019.00529

04 août 2019

Impact du comportement perturbateur dans les difficultés d’alimentation des enfants

Aperçu: G.M.
Des problèmes d'alimentation pédiatrique se produisent chez 25 à 40% de tous les enfants et touchent de manière disproportionnée les enfants ayant des problèmes de santé et / ou de développement. Les enfants avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme" (dTSA) courent un risque particulièrement élevé de problèmes d'alimentation, bien que le lien entre TSA et problèmes d'alimentation ne soit pas bien compris. Comme les problèmes liés aux comportements alimentaires problématiques sont fréquents dans les cliniques pédiatriques ambulatoires, il est nécessaire de comprendre les facteurs communs qui contribuent au développement de comportements alimentaires adaptatifs et inadaptés. 
La présente étude a examiné les facteurs prédictifs du comportement alimentaire problématique chez les enfants avec ou sans dTSA. 
Les parents d’enfants avec un dTSA ont signalé un comportement perturbateur, un stress parental, des difficultés d’alimentation, et des sentiments et des stratégies problématiques des parents concernant l’alimentation. 
Le comportement perturbateur des enfants et le stress parental ont le plus varié dans la prédiction des difficultés d’alimentation des enfants et la relation entre les comportements perturbateurs des enfants et les difficultés alimentaires a été partiellement arbitré par les stratégies et les ressentis des parents.

2019 Aug 1. doi: 10.1007/s10880-019-09646-y.

Impact of Disruptive Behavior in Childhood Feeding Difficulties

Author information

1
Department of Psychology, University of South Alabama, 75 S University Blvd, UCOM 1000, Mobile, AL, 36688, USA.
2
Department of Psychology, University of South Alabama, 75 S University Blvd, UCOM 1000, Mobile, AL, 36688, USA. zlomke@southalabama.edu.
3
Department of Pediatrics, University of South Alabama, Mobile, USA.

Abstract

Pediatric feeding problems occur in 25-40% of all children and disproportionately affect children with health and/or developmental concerns. Children with autism spectrum disorder (ASD) are at particularly high risk for feeding difficulties, though the connection between ASD and feeding problems is not well understood. As issues related to problematic feeding behavior frequently present to outpatient pediatric clinics, there is a need to understand the common factors that contribute to the development of both adaptive and maladaptive feeding behaviors. The current study examined predictors of problematic feeding behavior in children with and without ASD. Parents of children with ASD reported significantly greater child disruptive behavior, parenting stress, child feeding difficulties, and problematic parental feelings and strategies regarding feeding. Child disruptive behavior and parenting stress contributed the most variance in the prediction of child feeding difficulties and the relation between child disruptive behavior and feeding difficulties was partially mediated by parental strategies and feelings.
PMID:31372779
DOI:10.1007/s10880-019-09646-y

30 décembre 2017

Le refus alimentaire chez les enfants autistes est-il lié au génotype TAS2R38?

Aperçu: G.M.
Une variation du gène TAS2R38, associée à une sensibilité au goût amer, peut provoquer une perception différente de certains aliments. En particulier, certains enfants sont hypersensibles à l'amertume et montrent un répertoire plus restreint d'aliments acceptés. Nous évaluons la sensibilité amère chez les enfants avec diagnostic de TSA avec ou sans sélectivité alimentaire, à travers un simple test de goût amer avec des bandes comestibles.  
Les résultats montrent que le refus alimentaire chez les enfants TSA peut être médiée par une sensibilité au goût amer, suggérant que le test de sensibilité amère peut être utilisé comme un outil pour orienter les propositions alimentaires sur mesure pour la gestion pratique de la sélectivité alimentaire dans les TSA.

Autism Res. 2017 Dec 28. doi: 10.1002/aur.1912.

Is food refusal in autistic children related to TAS2R38 genotype?

Author information

1
Department of Medical and Translational Sciences, Section of Child Psychiatry, University of Federico II Naples, Italy.
2
Department of Medical and Translational Sciences, Section of Pediatrics, University of Naples Federico II, Naples, Italy.
3
Department of Mental and Physical Health and Preventive Medicine, Section of Child and Adolescent Psychiatry, University of Naples "L. Vanvitelli", Naples, Italy.

Abstract

Several studies suggest that atypical eating behaviors, in particular food selectivity, are more frequent in children with autism spectrum disorder (ASD). A link between bitter taste perception, namely PROP/PTC sensitivity and food preferences is known in healthy children. The aim of this study is to investigate whether genetic variants of the TAS2R38 taste receptor responsible for different bitter sensitivity could affect foods preferences and consequently food refusal in ASD children. We recruited 43 children with ASD and 41 with normotypic development (TD) with or without food selectivity, aged between 2 and 11 years. Children were characterized for bitter sensitivity by means of PROP strips and FACS analysis and genotyped for TAS2R38 polymorphisms. Food selectivity was assessed by a validated food preference questionnaire filled by parents. A statistically significant correlation between PROP sensitivity and food refusal was observed. Furthermore, a prevalence of the PAV-sensitive haplotype compared to the AVI-insensitive one was seen in ASD children with food selectivity. In agreement with the initial hypothesis the results show that food refusal in ASD children is mediated by bitter taste sensitivity thus suggesting that the bitter sensitivity test may be used as a device to orientate tailored food proposals for the practical management of food selectivity in ASD. Autism Res 2017. © 2017 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc.

LAY SUMMARY:

A variation of the gene TAS2R38, associated with bitter taste sensitivity, can cause a different perception of some foods. In particular, some children are hypersensitive to bitterness and show a more restricted repertoire of accepted foods. We evaluate bitter sensitivity in ASD children with or without food selectivity, through a simple bitter taste test with edible strips. The results show that food refusal in ASD children can be mediated by bitter taste sensitivity thus suggesting that the bitter sensitivity test may be used as a device to orientate tailored food proposals for the practical management of food selectivity in ASD.

PMID:29282878
DOI:10.1002/aur.1912

19 décembre 2017

Le statut pondéral, la qualité de l'alimentation, le stress perçu et la santé fonctionnelle des soignants d'enfants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
La prise en charge des enfants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme (dTSA) peut être très exigeante et peut mettre à rude épreuve les soignants. À ce jour, on sait peu de choses sur la mesure dans laquelle les soignants d'enfants ayant un dTSA ont des niveaux de stress accrus qui peuvent avoir une incidence négative sur leur santé. Le but de cette analyse secondaire était de comparer les soignants d'enfants avec dTSA et les soignants d'enfants en développement  typique  (TDC) en poids, qualité de régime alimentaire, stress perçu lié au rôle parental, santé fonctionnelle et bien-être.
- Les aidants autistes ne différaient pas significativement des aidants TDC quant à la prévalence de l'indice de masse corporelle ou de la surcharge pondérale / obésité (p ≥ .28), même en tenant compte des covariables. Dans les analyses univariées, les soignants dTSA consommaient significativement moins de calories vides provenant des graisses solides, de l'alcool et des sucres ajoutés que les soignants TDC (p = 0,03), mais ils ne différaient pas significativement des autres critères diététiques (p ≥ 0,10).  
- Comparativement aux aidants naturels, les aidants dTSA ont signalé un stress parental significativement plus élevé pour les sous-échelles, les interactions dysfonctionnelles difficiles entre les enfants et les parents ainsi que le stress total (p <0,001). De plus, 56% des aidants dTSA, comparativement à 6,7% des aidants naturels, présentaient des niveaux de stress cliniquement significatifs (p <0,0001); une constatation qui est restée statistiquement significative lors du contrôle des covariables.  
- Les soignants dTSA et TDC ne différaient pas significativement dans les domaines de la santé SF-36 liés à la santé fonctionnelle et au bien-être (p ≥ 0,10).Malgré les niveaux de stress signalés plus élevés, les aidants dTSA ne différaient pas significativement des soignants du TDC dans les résultats liés à l'alimentation et à la santé.  
Les infirmières et les autres professionnels de la santé devraient utiliser des outils de dépistage complets pour évaluer le stress global du personnel soignant et les niveaux de résistance. 

J Spec Pediatr Nurs. 2017 Dec 14. doi: 10.1111/jspn.12205.

Weight status, diet quality, perceived stress, and functional health of caregivers of children with autism spectrum disorder

Author information

1
Master of Public Health Program, University of Pennsylvania Perelman School of Medicine, Philadelphia, Pennyslvania, USA.
2
Department of Biobehavioral Health Sciences, University of Pennsylvania School of Nursing, Philadelphia, Pennyslvania, USA.
3
Department of Biostatistics and Epidemiology, University of Pennsylvania Perelman School of Medicine, Philadelphia, PA.
4
Department of Psychiatry, University of Pennsylvania Perelman School of Medicine, Philadelphia, PA.

Abstract

PURPOSE:

Caring for children with autism spectrum disorder (ASD) can be highly demanding and can put significant strain on caregivers. To date, little is known about the extent to which caregivers of children with ASD experience increased levels of stress which may adversely affect health outcomes. The purpose of this secondary analysis was to compare caregivers of children with ASD and caregivers of typically developing children (TDC) in weight status, diet quality, perceived stress related to the parenting role, and functional health and well-being.

DESIGN AND METHODS:

Caregivers of 25 children with ASD and 30 TDC completed the 2005 Block Food Frequency Questionnaire, the 36-item Short Form of the Parenting Stress Index (PSI/SF), and the Short Form Health Survey (SF-36) and had their heights and weights measured during an onsite visit. Diet quality was assessed using the Healthy Eating Index (HEI)-2010 and its dietary components and conformance to the 2010 Dietary Guidelines for Americans.

RESULTS:

ASD caregivers did not differ significantly from TDC caregivers in body mass index or overweight/obesity prevalence (p ≥ .28), even when controlling for covariates. In univariate analyses, ASD caregivers consumed significantly fewer empty calories from solid fats, alcohol, and added sugars than TDC caregivers (p = .03), but they did not differ significantly in any other dietary outcomes including nutrient adequacy (p ≥ .10) and mean total HEI scores (p = .20). ASD caregivers, when compared to TDC caregivers, reported significantly greater parenting stress for the subscales difficult child and parent-child dysfunctional interaction as well as total stress (p < .001). In addition, 56% of ASD caregivers compared with 6.7% of TDC caregivers showed clinically significant levels of stress (p < .0001); a finding which remained statistically significant when controlling for covariates. ASD and TDC caregivers did not differ significantly in any SF-36 health domains related to functional health and well-being (p ≥ .10).

PRACTICE IMPLICATIONS:

Despite higher reported levels of stress, ASD caregivers did not differ significantly from TDC caregivers in diet- and health-related outcomes. Nurses and other health professionals should use comprehensive screening tools to assess overall caregiver stress and levels of resilience.
© 2017 Wiley Periodicals, Inc.ss
PMID:29240304
DOI:10.1111/jspn.12205

28 mai 2017

*Le programme BUFFET: Développement d'un traitement cognitivo-comportemental pour l'alimentation sélective chez les jeunes avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
La consommation sélective (souvent appelée «alimentation sélective») est fréquente chez les personnes avec un diagnostic de " trouble du spectre de l'autisme" (TSA) pendant toute la durée de vie. 
Les interventions comportementales sont largement utilisées pour traiter l'alimentation sélective; Cependant, la plupart de ces programmes nécessitent beaucoup de temps, n'ont pas été évalués pour être utilisés dans les milieux ambulatoires et ne comprennent généralement pas les jeunes au-delà de la petite enfance. Malgré l'impact fonctionnel et le risque de résultats négatifs associés à une alimentation sélective, il n'existe pas de traitements compatibles empiriquement disponibles pour les enfants plus âgés, les adolescents ou les adultes, avec ou sans "TSA". Pour remédier à cet écart de traitement, l'équipe a développé BUFFET: le programme traitement de l'exposition et du renforcement de la flexibilité alimentaire. BUFFET est un traitement comportemental cognitif de groupe de 14 semaines, multifamilial pour l'alimentation sélective chez les enfants chez les enfants (8-12 ans) avec "TSA". Dans ce document, les auteurs (1) discutent de la conceptualisation théorique de BUFFET, (2) décrivent le contenu et la structure du traitement, (3) présente la faisabilité actuelle de l'essai pilote initial et (4) considérent les prochaines étapes dans le développement du traitement.

15 avril 2017

Saignement gingival chez un patient avec un diagnostic de trouble du spectre de l'autisme: une découverte clé menant à un diagnostic de scorbut.

Aperçu: G.M.
L'examen de la littérature traite des aversions alimentaires comportementales chez les patients avec un diagnostic de TSA qui entraînent des déficiences nutritionnelles importantes, comme le scorbut. Grâce à ce rapport de cas, l'objectif est de sensibiliser les cliniques à des maladies relativement rares chez les patients avec un diagnostic de TSA qui présentent des caractéristiques d'alimentation atypiques.

Quintessence Int. 2017;48(5):407-411. doi: 10.3290/j.qi.a38060.

Gingival bleeding in a patient with autism spectrum disorder: A key finding leading to a diagnosis of scurvy

Abstract

Autism spectrum disorder (ASD) is a complex neurodevelopmental disorder that can affect all aspects of life, including nutrition. This case reports a patient with ASD in which gingival bleeding was the key finding that led to a diagnosis of scurvy. The literature review discusses behavioral food aversions in patients with ASD that lead to significant nutritional deficiencies, such as scurvy. Through this case report, the objective is to raise clinical awareness to consider relatively rare diseases in patients with ASD who have atypical feeding patterns.
PMID: 28396889
DOI: 10.3290/j.qi.a38060

22 août 2016

Les émotions modèrent la relation entre les traits autistiques et le trouble de l'alimentation: Un nouveau modèle émotionnel autistique pour la pathologie alimentaire

Traduction: G.M.

Psychiatry Res. 2016 Aug 8;245:119-126. doi: 10.1016/j.psychres.2016.08.021.

Emotions mediate the relationship between autistic traits and disordered eating: A new autistic-emotional model for eating pathology

Author information

  • 1Melbourne School of Psychological Sciences, The University of Melbourne, Melbourne, Victoria, Australia.
  • 2School of Psychology, Deakin University, Burwood, Victoria, Australia; Center for Social and Early Emotional Development, Deakin University, Burwood, Victoria, Australia.
  • 3Faculty of Health, University of Tasmania, Tasmania, Australia.
  • 4King's College London, Institute of Psychiatry and Neuroscience, Department of Psychological medicine, Section of Eating Disorders, United Kingdom.
  • 5Melbourne School of Psychological Sciences, The University of Melbourne, Melbourne, Victoria, Australia. Electronic address: Isabel.krug@unimelb.edu.au

Abstract

The aim of the study was to assess the extent of overlap between autistic traits, body dissatisfaction and disordered eating and to explore the mediating effects of negative attitudes towards emotional expression and emotion dysregulation. The sample comprised 416 university students (82% females, 17-48 years [M=19.76, SD=3.85]), who completed an online questionnaire assessing eating attitudes and behaviours (including dieting, bulimia and oral control), body dissatisfaction, and autistic traits (including the Autism Quotient [AQ] and its related subscales as well as the Empathising Quotient). Attitudes towards emotional expression and emotion regulation were also assessed. Results revealed that eating pathology correlated highly with all AQ subscales, with the exception of the attention to detail subscale. However, there was no significant relationship between empathising and eating pathology. Path-analyses indicated that emotion dysregulation, but not negative attitudes towards emotional expression, was a significant mediator of the relationship between AQ, body dissatisfaction and eating pathology. Direct relationships were also obtained for the AQ-bulimia and the AQ-oral control paths. Prevention and early intervention programs for eating pathology would likely benefit from addressing abnormalities in emotion processes in individuals who score highly on measures of autistic traits.
Le but de l'étude était d'évaluer l'étendue du chevauchement entre les traits autistiques, l'insatisfaction corporelle et les troubles de l'alimentation et d'explorer les effets médiateurs des attitudes négatives envers l'expression émotionnelle et la dysrégulation de l'émotion . L'échantillon comprenait 416 étudiants universitaires (82% de femmes, 17-48 ans [M = 19,76, SD = 3,85]), qui ont rempli un questionnaire en ligne évaluant les attitudes et les comportements alimentaires (y compris les régimes amaigrissants, la boulimie et le contrôle oral), l'insatisfaction corporelle et les traits autistiques (y compris le Quotient Autistique [AQ] et ses sous-échelles connexes tel que le quotient empathique). Les attitudes envers l'expression émotionnelle et la régulation des émotions ont également été évaluées.  
Les résultats ont révélé que le trouble alimentaire était fortement corrélé avec tous les sous-échelles AQ, à l'exception de la sous-échelle attention au détail. Cependant, il n'y avait pas de relation significative entre l'empathie et le trouble alimentaire. Les analyses de réseau ont montré que la dysrégulation de l'émotion, mais pas les attitudes négatives envers l'expression émotionnelle, était un médiateur important de la relation entre AQ, l'insatisfaction corporelle et le trouble alimentaire. Des relations directes ont également été obtenues pour les relations AQ-boulimie et AQ-contrôle oral.
Les programmes de prévention et d'intervention précoce pour le trouble alimentaire seraient susceptibles d'être bénéfiques pour traiter des anomalies dans les processus de l'émotion chez les personnes qui obtiennent des scores élevés sur les mesures de traits autistiques.
Copyright © 2016 Elsevier Ireland Ltd. All rights reserved.

12 octobre 2014

L'impact des retards sur les perceptions parentales des traitements pour les troubles du comportement

Traduction: G.M.
 
J Autism Dev Disord. 2014 Sep 30. [Epub ahead of print]

The Impact of Delays on Parents' Perceptions of Treatments for Problem Behavior

Author information

  • 1Marcus Autism Center, Children's Healthcare of Atlanta, 1920 Briarcliff Rd., Atlanta, GA, 30329, USA, nathan.call@choa.org

Résumé

La participation des parents dans les interventions comportementales est critique pour la réussite des traitements. La prise de décision des parents concernant les traitements peut être affectée par des biais systématiques, comme la tendance à négliger la valeur des bénéfices retardés , ou le "escompte temporel" (Note de traduction : L'escompte temporel se rapporte à la tendance des personnes d'escompter des récompenses selon qu'elles sont accessibles dans un avenir proche ou lointain devenu si éloigné dans le temps qu'ils cessent d'avoir une valeur ou des effets additifs). Cette étude a examiné l'impact des escomptes de retard sur les perceptions des parents dans le traitement des troubles du comportement de leurs enfants.
Dix-sept personnes qui s'occupent d'enfants ayant une déficience intellectuelle qui ont des troubles développementaux avec des problèmes de comportement ont réalisés des évaluations dans deux contexte: un paradigme de récompense monétaire et un paradigme lié à l'issue du traitement. 
Quinze des 17 participants ont montré des modèles de choix de décision suggérant escompte des résultats du traitement retardé. Si cela est corroboré dans des échantillons plus grands, nos méthodes pourraient permettre aux cliniciens un moyen d'optimiser leur approche aux aidants naturels afin de maximiser les avantages du traitement. 

Abstract

Parent engagement in behavioral interventions is critical for treatments to succeed. Parental decision-making regarding treatments can be impacted by systematic biases, such as the tendency to discount the value of delayed benefits, or "delay discounting". This study examined the impact of delay discounting on parents' perceptions of treatment for their children's problem behavior. Seventeen caregivers of children with a developmental disability who displayed problem behaviors completed assessments in two conditions: a monetary reward paradigm and a paradigm related to treatment outcomes. Fifteen of 17 participants displayed patterns of choice-making suggesting discounting of delayed treatment outcomes. If corroborated in larger samples, our methods could afford clinicians a way to optimize their approach to caregivers to maximize the benefits of treatment.
PMID: 25267069

17 août 2014

Child Eating Behaviors and Caregiver Feeding Practices in Children with Autism Spectrum Disorders

Traduction: G.M.

Public Health Nurs. 2014 Aug 11. doi: 10.1111/phn.12146. [Epub ahead of print]

Comportements alimentaires des enfants et pratiques d'alimentation des aidants chez les enfants ayant des troubles du spectre autistique

Author information

  • 1Department of Biobehavioral Health Sciences, University of Pennsylvania School of Nursing, Philadelphia, Pennsylvania; Department of Psychiatry, University of Pennsylvania Perelman School of Medicine, Philadelphia, Pennsylvania.

Abstract

OBJECTIVE:

This pilot study compared children with autism spectrum disorders (ASD) and typically developing children (TDC) on weight-related outcomes and caregiver-reported child eating behaviors and feeding practices.
Cette étude pilote compare les enfants avec des troubles du spectre autistique (TSA) et les enfants au développement typique (TDC) sur les résultats liés au poids et les comportements alimentaires des enfants déclarés par les aidants et les pratiques d'alimentation. 

DESIGN AND SAMPLE:

Cross-sectional study. Caregivers of 25 children with ASD and 30 TDC, ages 4-6.

METHODS:

Caregivers completed validated questionnaires that assessed child eating behaviors and feeding practices. Children's height, weight, and waist circumference were measured.

RESULTS:

Children with ASD, when compared to TDC, showed significantly greater abdominal waist circumferences (p = .01) and waist-to-height ratios (p < .001). Children with ASD with atypical oral sensory sensitivity exhibited greater food avoidance behaviors, including reluctance to eat novel foods (p = .004), being selective about the range of foods they accept (p = .03), and undereating due to negative emotions (p = .02), than children with ASD with typical oral sensory sensitivity. Caregivers of children with ASD with atypical oral sensory sensitivity reported using food to regulate negative child emotions to a greater extent than caregivers of children with typical oral sensory sensitivity (p = .02).
Les enfants avec TSA, comparé aux enfants au développement typique (PMH), ont montré significativement un tour de taille abdominale plus important (p = 0,01) et des ratios taille-hauteur (p <0,001) plus importants.  
Les enfants avec TSA avec une sensibilité orale atypique sont exposées à plus de comportements d'évitement alimentaire, notamment la réticence à manger de nouveaux aliments (p = 0,004), la sélectivité sur la gamme des aliments qu'ils acceptent (p = 0,03), et une sous alimentation en raison d'émotions négatives (p = 0,02), par rapport aux enfants avec TSA et une sensibilité orale typique.  
Les aidants des enfants avec TSA et une sensibilité orale atypique signalent  l'utilisation de la nourriture pour réguler les émotions négatives de l'enfant dans une plus grande mesure que les aidants d'enfants avec une sensibilité orale typique (p = 0,02). 

DISCUSSION:

Children with ASD, especially those with atypical oral sensory sensitivity, are at increased risk for food avoidance behaviors and may require additional support in several feeding domains.
Les enfants avec TSA, en particulier ceux avec la sensibilité orale atypique, sont à risque accru de comportements d'évitement de la nourriture et peuvent nécessiter un soutien supplémentaire dans plusieurs domaines de l'alimentation. 

© 2014 Wiley Periodicals, Inc.

PMID: 25112438

06 août 2014

Role of fruits, grains, and seafood consumption in blood cadmium concentrations of Jamaican children with and without Autism Spectrum Disorder

Traduction: G.M.

 2014 Sep 1;8(9):1134-1145.

Rôle des fruits, des céréales et de la consommation de fruits de mer sur les concentrations sanguines de cadmium des enfants jamaïcains avec et sans troubles du spectre autistique

  • 1Division of Epidemiology, Human Genetics, and Environmental Sciences (EHGES), University of Texas School of Public Health at Houston, and Division of Clinical and Translational Sciences, Department of Internal Medicine, Medical School, and Biostatistics/Epidemiology/Research Design (BERD) Core, Center for Clinical and Translational Sciences (CCTS), University of Texas Health Science Center at Houston, Houston, Texas 77030, USA.
  • 2Department of Child & Adolescent Health, The University of the West Indies (UWI), Mona Campus, Kingston, Jamaica.
  • 3Division of Epidemiology, Human Genetics, and Environmental Sciences (EHGES), University of Texas School of Public Health at Houston, Biostatistics/Epidemiology/Research Design (BERD) Core, Center for Clinical and Translational Sciences (CCTS), University of Texas Health Science Center at Houston, Houston, Texas 77030, USA.
  • 4Department of Psychiatry and Behavioral Sciences, University of Texas Medical School, Houston, Texas 77054, USA.
  • 5Biostatistics/Epidemiology/Research Design (BERD) Core, Center for Clinical and Translational Sciences (CCTS), University of Texas Health Science Center at Houston, Houston, Texas 77030, USA.
  • 6Human Genetics Center, University of Texas School of Public Health at Houston, Houston, Texas 77030, USA.
  • 7Division of Clinical and Translational Sciences, Department of Internal Medicine, The University of Texas Medical School, The University of Texas Health Science Center at Houston, Houston, Texas 77030, USA.
  • 8Division of Epidemiology, Human Genetics, and Environmental Sciences (EHGES), Human Genetics Center, University of Texas School of Public Health at Houston, Houston, Texas 77030, USA.
Abstract
Human exposure to cadmium has adverse effects on the nervous system. Utilizing data from 110 age- and sex-matched case-control pairs (220 children) ages 2-8 years in Kingston, Jamaica, we compared the 75th percentile of blood cadmium concentrations in children with and without AutismSpectrum Disorder (ASD). 
L'exposition humaine au cadmium a des effets nocifs sur le système nerveux. Utilisant les données d'une étude de cas témoins de 110 paires d'enfants appariés en âge et en sexe appariés (220 enfants) âgés de 2-8 ans à Kingston, en Jamaïque, nous avons comparé le 75e percentile des concentrations de cadmium dans le sang chez les enfants avec et sans troubles du spectre autistique (TSA).
In both univariable and multivariable Quantile Regression Models that controlled for potential confounding factors, we did not find any significant differences between ASD cases and typically developing (TD) controls with respect to the 75th percentile of blood cadmium concentrations, (P > 0.22). However, we found a significantly higher 75th percentile of blood cadmium concentrations in TD Jamaican children who consumed shellfish (lobsters, crabs) (P <0.05), fried plantain (P <0.01), and boiled dumpling (P <0.01). 
Dans les deux modèles quantile régression univariées et multivariées de contrôle pour les facteurs de confusion potentiels, nous n'avons pas trouvé de différences significatives entre les cas avec TSA et les cas contrôle avec un développement typique (TD) par rapport au 75e centile des concentrations de cadmium dans le sang, (P> 0,22). Cependant, nous avons trouvé un 75e percentile significativement plus élevée de concentrations de cadmium dans le sang chez TD enfants jamaïcains qui ont consommé des coquillages (homards, crabes) (P <0,05), du plantain frit (P <0,01), et de la boulette bouillie (P <0,01). 

We also observed that children living in Jamaica have an arithmetic mean blood cadmium concentration of 0.16μg/L which is similar to that of the children in developed countries and much lower than that of children in developing countries. Although our results do not support an association between blood cadmium concentrations and ASD, to our knowledge, this study is the first to report levels of blood cadmium in TD children as well as those with ASD in Jamaica.

Nous avons également observé que les enfants vivant en Jamaïque ont une moyenne arithmétique de concentration de cadmium dans le sang de 0.16μg / L qui est similaire à celui des enfants dans les pays développés et beaucoup plus bas que celui des enfants des pays en développement. 
Bien que nos résultats ne soutiennent pas une association entre les concentrations de cadmium dans le sang et les TSA, à notre connaissance, cette étude est la première à rapporter des niveaux de cadmium dans le sang des enfants TD, ainsi que ceux atteints de TSA en Jamaïque. 

PMID: 25089152