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06 juin 2007

Dan Olmsted, la propagation de rumeurs et la science

EDITORIAL

Dan Olmsted ferait mieux de s'occuper ne pas s'occuper de sujets qui le dépassent. Journaliste d'une série d'articles qui ne font que marteler les mêmes erreurs, dans l'espoir sans doute de les rendre plus crédibles, il finit surtout par lasser même les parents les plus crédules.

Dans le dernier opus, il nous parle des coïncidences et arrive à s'étonner lui-même. Ainsi, il affirme:
The autism rate rises in tandem with increasing numbers of vaccines that contain a known neurotoxin, ethyl mercury.

Public health authorities say that's coincidence.
Effectivement, les autorités médicales ont raison. Ce sont des coïncidences. Pour le prouver, il suffit d'en trouver d'autres. Le taux d'autisme augmente aussi avec l'utilisation des téléphones portables, des ordinateurs, de la crème solaire, des congés payés, de l'élargissement de la définition de l'autisme, etc. Bref, de tout ce qui augmente en fonction du temps. En statistiques, on appelle ça une corrélation temporelle. Dans le langage courant: une coïncidence.
Dan Olmsted oublie tout simplement de dire que la fameuse 'neurotoxine', le thimerosal, en fait un adjuvant permettant d'activer les défenses immunitaires et donc de limiter les doses et le nombre de piqures, a été retiré des vaccins infantiles depuis plus de dix ans et que le taux d'autisme n'a pas décru pour autant. Et ça, Mr Olmsted, ce n'est plus une coïncidence, c'est une démonstration de la fausseté flagrante de cette théorie.

Mr Olmsted continue dans son obsession:
Parents say their children became autistic after receiving mercury-containing vaccinations, sometimes several shots in one day.

Pediatricians call that coincidence, too.
Incroyable, l'autisme arrive dans une période de vaccin ! A-t-il eu des enfants ? Il suffit de calculer le nombres de vaccins que le nouveau-né reçoit dans les trois premières années de sa vie et de diviser par 36 pour savoir qu'il n'y a pas beaucoup de mois sans piqure. Quel est le risque qu'un autisme, qui se manifestera pendant ces trois premières années, soit remarqué à 15 jours maximum d'une piqure ? A peu près une chance sur une. Plus qu'il n'en faut pour que certains parents en quête de sens opèrent une corrélation douteuse.
Si l'autisme se déclenche aussi à chaque fois à moins de trois jours du dernier repas de votre bambin, faut-il aussi le priver de nourriture ? Ca aussi, c'est un événement qui a une chance sur un de se produire.
Rappelons encore que les vaccins, contrairement aux affirmations mensongères de Mr Olmsted ne comportent plus de thimerosal depuis plus de dix ans. Ou en est la fantastique décrue de l'autisme qu'on peut donc légitimement attendre depuis sept ans ?

Olmsted continue ses divagations:
Another remarkable fact that caught my attention: Autism was first identified in both the United States and Europe at almost exactly the same time. Child psychiatrist Leo Kanner published his landmark paper at Johns Hopkins University in Baltimore in 1943; pediatrician Hans Asperger published his -- about a slightly less severely affected group of children -- in Vienna in 1944. Cut off by a world war, neither knew of the other's work.

Coincidence, say the experts, who attribute the timing to improving diagnostic techniques in both countries.
Mr Olsmted devrait relire l'histoire des sciences. Il trouverait de nombreux exemples de ce genre de 'coïncidences'. Mais ce domaine n'est pas non plus son fort.

Et ici, il commence à affirmer sans la moindre preuve, sur la base de coïncidences avec des vaccins qui ne contiennent rien de ce qu'il prétend:
If it's not a coincidence that autism arose simultaneously on separate continents, that suggests something happened in two places at once to trigger the disorder.
Là, il affirme que l'autisme n'existait pas avant les vaccins et que ces troubles sont apparus juste à ce moment. Or l'autisme ne pouvait pas être diagnostiqué avant qu'on ait défini ce qu'on entend par là. Les cas d'autisme d'avant cette définition étaient classifiés parmi les "folies", "retard mentaux", etc. Normal qu'on ne trouve aucun cas d'autisme au moyen âge, le mot n'avait même pas été inventé. Ce qui ne veut pas dire que la chose que ce mot recouvre aujourd'hui n'existait pas. Mr Olmsted prétendrait certainement que l'ADN n'existait pas avant qu'on le découvre ! C'est la génération spontanée version XXIème siècle.

Et Mr Olmsted saute immédiatement sur une conclusion, assez bête puisque les cas génétiques ont été montrés par plusieurs études sérieuses (ce blog leur est dédié):
And that would suggest genes are not the fundamental factor, though they certainly could be implicated in making some children susceptible to whatever the new exposure was.
Récapitulons: le thimerosal aurait déclenché une épidémie d'autisme qui continuerait d'augmenter depuis dix ans malgré son retrait des vaccins. Les gènes ne seraient pas un facteur fondamental mais l'épidémie touche quatre fois plus de garçons que de filles, signe impliquant généralement une sensibilité génétique sur le chromosome X ou Y.

Et Olsmted rabâche le même mensonge ad libitum:
Remember, this type of mercury didn't exist in nature; it's man-made, and Kharasch is the man who made it marketable.
Il oublie une fois de plus que ce dont il parle n'existe plus. Il continue, de façon assez ridicule, en prévenant maintenant qu'il fait des hypothèses:
So what might have happened -- warning, hypothesis ahead -- is that some early exposures to ethyl mercury came from inhaling or otherwise coming into contact with it via that agricultural route. And some of the children exposed to this novel and neurotoxic form of mercury developed a novel neurological disorder called autism.
Là, Olmsted se rend compte qu'il fait des hypothèses ! Parce que jusqu'à présent, il croyait exposer des faits ! Et il dérape: maintenant il n'accuse plus les vaccins mais s'apprête à accuser les pesticides. Alors bien sûr, personne ne prétendrait qu'il est bon pour la santé de respirer des pesticides à hautes doses toute la journée. Il y a même des règlements de plus en plus sévères contre ça.
Olmsted change de produit, et passe du thimerosal aux pesticides. Quelle rigueur dans la pensée ! Donc les autismes se trouveraient principalement chez les agriculteurs, si nous comprenons bien le cheminement tortueux de cette personne. Très bien !

Olmsted continue ses imprécations:
Now check this out: Among the earliest cases seen in Europe were 10 identified by a Dutch researcher named D. Arn Van Krevelen. One of the 10 fathers was a horticulturalist; another was a florist's salesman.
Alors les agriculteurs qui vaporisent les pesticides à haute dose n'ont rien mais un pauvre fleuriste s'en prend plein la figure ! Là, Olmsted prend carrément les parents d'enfants autistes pour des imbéciles.

Je laisse la conclusion à Olmsted:
Maybe that's no coincidence.
En effet, il n'y en a pas: Olsmted est fait pour l'astrologie, les tarots et la lecture des lignes de la main. Vu son peu d'attachement aux faits réels, il devrait éviter la science et même le journalisme.

22 octobre 2006

Un gène lié à l’autisme dans les familles avec plus d’un enfant atteint

Une variante d’un gène s’est avérée liée à l’autisme dans les familles qui on plus d’un enfant atteint par la maladie. Hériter de deux copies de cette variante fait plus que doubler le risqué de développer un trouble du spectre autistique, ont découvert des scientifiques supportés par les National Institutes of Health (NIH), le National Institute of Mental Health (NIMH), le National Institute on Child Health and Human Development (NICHD).

Dans un grand échantillon de 1 231 cas, ils ont retrouvé la trace d’une variation minime d’une partie d’un gène qui l’active ou le désactive.. Les personnes atteintes de troubles du spectre autistique avaient plus de chances d’avoir hérité la version qui diminue de moitié l’expression du gène, ce qui impacte probablement le développement de certaines parties du cerveau impliquées dans la maladie, rapportent les Dr. Daniel Campbell, Pat Levitt et leurs collègues du Vanderbilt Kennedy Center à l’université Vanderbilt, sur internet pendant la semaine du 16 octobre 2006 des Proceedings of the National Academy of Sciences.

"Cette variation commune du gène prédispose probablement à l’autisme en association avec d’autres gènes et facteurs environnementaux," a dit Levitt. "Il exerce l’effet le plus fort à cette date parmi les gènes susceptibles de provoquer l’autisme."

L’autisme est un des troubles mentaux les plus héréditaires. Si l’un de deux jumeaux vrais est atteint, le deuxième à 9 chances sur 10 d’être atteint également. Si un des enfants d’un couple est atteint, les autres enfants ont 35-fois plus de risque que la normale d’être atteint. Pourtant, les scientifiques n’ont à ce jour obtenu que des succès relatifs dans l’identification des gènes impliqués.

Alors que les études précédentes s’étaient focalisées sur les gènes exprimés dans le cerveau, l’équipe de Levitt a trouvé un indice dans le fait que certaines personnes autistes ont aussi des symptômes gastro-intestinaux, immunologiques ou neurologiques en plus de leurs troubles de comportement. Ils se sont concentrés sur un gène affectant ces fonctions périphériques ainsi que le développement du cortex et du cervelet, des zones cérébrales perturbées chez les autistes. De plus, il est localise dans une zone suspecte du chromosome 7 qui a été déjà liée aux troubles du spectre autistique.

Ce gène récepteur MET à tyrosine kinase code la protéine qui relaye les signaux qui activent les mécanismes cellulaires internes et sont connus pour jouer un rôle clef dans le développement normal ou anormal tel que les métastases cancéreuses (d’où son nom). Le groupe de Levitt et d’autres avaient déjà montré que l’affaiblissement des signaux du récepteur avait un impact sur la migration des neurones et perturbait le développement neuronal du cortex et diminuait également la taille du cervelet – des anomalies également constatés chez les autistes.

Pour explorer cette possible relation, les chercheurs ont recherché des liens entre la maladie et neuf marqueurs du gène MET, des sites où les lettres du code génétique varient chez les individus. Ils ont testé deux échantillons : le premier, 204 familles, dont 26 avec plus d’un enfant atteint d’un trouble du spectre autistique, le second, 539 familles, dont 452 avec plusieurs enfants atteint de ces troubles.
Un des marqueurs, la variante-c, se dégage comme étant sur -transmise à des niveaux "hautement significatifs" chez les personnes ayant un trouble du spectre autistique dans les deux échantillons. De plus, cette relation s’est retrouvée seulement pour les familles ayant plus d’un enfant affecté et s’est révélée la plus forte dans le sous-ensemble de ceux ayant un autisme au sens le plus strict. La variante-c était significativement moins prévalante dans le groupe de contrôle de 189 personnes que dans les individus atteints d’autisme ou leurs parents.

Dans des test de culture cellulaires, les chercheurs ont déterminé que la variante-c avait une faible production de la protéine récepteur-MET, diminuant d’un facteur deux l’expression du gène par rapport à la variante-g plus commune du gène, avec des répercussions probablement négatives sur le développement cérébral

Hériter de deux copies de la variante-c augmente le risque de trouble du spectre autistique d’un facteur 2,26, alors qu’hériter d’une seule copie de la variante-c et d’une variante-g n’augmente ce risque que d’un facteur 1,54

"Puisque l’autisme implique probablement des interactions complexes entre de nombreux gènes différents et d’autres facteurs, les facteurs génétiques communs prédisposant à cette maladies ont probablement plus d’influence dans les familles avec de multiples membres atteints," a expliqué Levitt. "Certains cas dans des familles avec un seul membre atteint sont probablement dûs à des problèmes génétiques plus rares où d’autres événements sporadiques. Donc, le fait d’avoir trouvé un lien avec la variante du gène MET seulement dans les familles 'multi-atteintes' renforce son incrimination."

Les chercheurs imaginent que chez certains individus avec un trouble du spectre autistique et qui développent aussi des problèmes du système digestif et immunitaire ou des problèmes neurologiques non-spécifiques, la variante du gène MET joue un rôle dans les anomalies du développement du cerveau et des organes périphériques

"Nous savons que l’autisme est le plus héréditaires des troubles neuropsychiatriques, mais à ce jour; nous n’avons pas identifié les gènes qui sont associés de façon consistante avec cette maladie du développement cérébral, " a dit le Dr Thomas Insel , directeur du NIMH. "Cette nouvelle découverte est un indice important qui, si elle s’avère confirmée par un échantillon indépendant, améliorera notre compréhension des bases génétiques de l’autisme."

Ont aussi participle à cette etude Daniel Campbell, James Sutcliffe, Philip Ebert, Vanderbilt University; Roberto Militerni, Carmela Bravaccio, l’université deNaples (Italie); Simona Trillo, Associazione Anni Verdi; Maurizio Elia, Oasi Maria SS; Cindy Schneider, Center for Autism Research and Education; Raun Melmed, Southwest Autism Research and Resource Center; Roberto Sacco, Antonio Persico, University Campus Bio-Medico et la Fondazione Santa Lucia.

Ces recherches ont été soutenues par The Autism Genetic Resource Exchange (AGRE), Cure Autism Now, le Marino Autism Research Institute, Telethon-Italie, National Alliance for Autism Research, la Fondation Jérôme Lejeune, et NARSAD.

Source: NIH/National Institute of Mental Health

17 octobre 2006

Un nouveau gène de l'autisme double les risques

Cette découverte suggère que l'autisme est une maladie du cerveau et du corps.

16 oct. 2006 -- Une seule mutation génétique double la susceptibilité pour un enfant de se développer avec de l'autisme, selon une étude dirigée par une équipe de recherche de Vanderbilt.

C'est une découverte avec des implications profondes. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas un gène spécifique au cerveau. En fait, il affecte de nombreux systèmes dans le corps, y compris le système immunitaire et la régénération gastro-intestinale. Le gène en question est une forme variable d'un gène appelé MET.

Ceci suggère que l'ensemble complexe de comportements et d'incapacités mentales que nous appelons l'autisme ne peut pas, comme on le pensait précédemment être seulement un problème de développement cérébral. Il peut également être lié à de subtils problèmes développementaux concernant l'ensemble du corps.

L'étude, à laquelle participait Pat Levitt, PhD, du centre Kennedy pour la Recherche sur le Développement Humain de Vanderbilt , apparaît dans la dernière édition en ligne des Proceedings of the National Academy of Sciences.

« Nous supposons que le [gène variant MET ] commun, fonctionnellement défaillant, peut, ainsi que d'autres gènes de vulnérabilité et des facteurs [génétique] et environnementaux, accélérer le début de l'autisme, » suggèrent Levitt et ses collègues .

Un nouveau gène important lié à l'autisme

Les enfants avec autisme semblent se développer normalement dans les premiers temps. Puis ils semblent régresser, perdre des capacités qu'ils avaient acquises et soudainement se retirer dans leur propre monde.

Il y a beaucoup de théories sur les raisons de ces symptômes. Clairement, quelque chose empêche un développement normal.

Le gène MET, remarquent Levitt et ses collègues, code une enzyme importante appelée le récepteur MET. Entre autres fonctions , le récepteur MET envoie des signaux importants pour la croissance de cerveau, la maturation de cerveau, les défenses immunitaires et la
réparation du système gastro-intestinal.

Beaucoup de parents des enfants autistes rapportent que leurs enfants ont des problèmes digestifs et des réactions immunitaires désordonnées. Il n'a jamais été clairement établi de lien direct ou indirect entre ces reactions et l'autisme.

La relation du gène MET avec l'autisme ouvre la voie à de nouvelles recherches passionnantes, estime Matthew W., MD, PhD, directeur du programme neurogénétique à l'université de Yale. L'éditorial de l'état accompagne le rapport de l'équipe de Levitt.

« La possibilité qu'une variante MET puisse induire des dysfonctionnements immunitaires et des perturbations gastro-intestinales en rapport avec des désordres du spectre autistique est une question importante à poursuivre qui mènera probablement à une certaine discussion, » selon State.

Ceci parce que une première théorie pour lier l'autisme, les problèmes gastro-intestinaux et les dysfonctionnements des défenses immunitaires a fait porter, à tort, la responsabilité de ces symptômes sur la vaccination ROR (Rougeole - Oreillons - Rubéole).

Cette théorie, unanimement rejeté à l'exception du seul seul chercheur qu'il l'a proposée, soutient que les enfants qui se développent avec autisme sont particulièrement sensibles aux effets toxiques du thimerosal, une forme de mercure utilisée dans la composition du vaccin.

La théorie du thimerosal a été rejetée par un panel d'experts de l'Institut de Médecine. Maintenant, la découverte de l'implication du gène MET peut relancer la recherche sur le lien entre l'autisme et d'autres problèmes du développement.

« La question essentielle de savoir si et comment la perturbation intestinale, la régression, et les problèmes immunologiques peuvent être reliés entre eux, a été occultée en partie, par la polémique [sur le thimerosal], » écrit State. « Si tout va bien, la présente étude mènera à de nouvelles investigations rigoureuses sur ces questions débarassé de l'inquiétude inutile que constituait l'hypothèse erronée du lien entre autisme et ROR. »

05 septembre 2006

Les pères âgés auraient un risque accru d'avoir des enfants autistes

Les enfants de pères âgés de 40 ans et plus auraient un risque augmenté d'être atteint d'autisme ou de syndromes apparentés comparés à ceux nés de pères de moins de 30 ans, d'après une étude publiée dans la revue spécialisée américaine Archives of General Psychiatry de septembre.

L'étude apporte "le premier élément de preuve convaincant qu'un âge paternel avancé représente un facteur de risque d'avoir un enfant souffrant de troubles autistiques", estiment les auteurs, Abraham Reichenberg de Mount Sinai School of Medicine (New York) et ses collègues de Londres (Institute of Psychiatry, King's College). Les auteurs admettent cependant que des "travaux complémentaires sont nécessaires pour confirmer cette interprétation". L'étude a porté sur 132.271 enfants juifs nés en Israel dans les années 1980.

Pour l'enfant, le risque d'être atteint de ces troubles du développement, marqués par des difficultés de communication, serait près de six fois plus élevé lorsque le père avait 40 ans ou était plus âgé au moment de la conception, par comparaison à ceux dont le père avait 29 ans ou moins. L'étude n'a pas retrouvé d'association avec l'âge maternel.

L'autisme et les formes apparentées sont devenus de plus en plus courants aux Etats-Unis, touchant 50 enfants sur 10.000 contre 5 sur 10.000 il y a vingt ans, selon les auteurs. Une augmentation partiellement due à une plus grande sensibilisation et à des changements des modalités diagnostiques, mais qui pourrait aussi refléter une augmentation de l'incidence de l'autisme. Des mécanismes génétiques pourraient expliquer cette association entre autisme et âge paternel, dont des mutations spontanées lors de la formation du sperme.

American Journal of Psychiatry 163:1622-1629, September 2006
doi: 10.1176/appi.ajp.163.9.1622
© 2006 American Psychiatric Association