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20 octobre 2013

Comparison of sedentary behaviors between children with autism spectrum disorders and typically developing children

Traduction partielle: G.M.

Autism. 2013 Oct 10.

Comparaison des comportements sédentaires entre les enfants avec des troubles du spectre autistique et les enfants au développement sans autisme

Source

1Tufts University School of Medicine, USA.

Abstract

Le temps passé dans le comportement sédentaire est en grande partie du au temps passé devant des écrans vidéos.On en sait peu sur la mesure selon laquelle les comportements sédentaires des enfants avec des troubles du spectre autistique diffèrent des enfants au développement non autistique.
We used parental report to assess and compare time spent in sedentary behaviors for 53 children with autism spectrum disorder and 58 typically developing children aged 3-11 years. We also determined how sedentary behavior was related to child weight status (body mass index z-score). 
Globalement, les enfants avec des troubles du spectre autistique ont passé une heure de plus par jour de la semaine dans les comportements sédentaires par rapport aux enfants au développement sans autisme (5,2 vs 4,2 h, p = 0,03), et la plupart de cette différence était due au temps d'écran. 
L'estimation du temps total quotidien face à l'écran en semaine ajusté selon l'âge et le sexe est de 1,6 h (développement typique), comparativement à 2,5 h (trouble du spectre de l'autisme, p = 0,004 pour la différence).

Une relation significative entre le score à l'IMC et le temps total de la sédentarité, les jours de week-end a été observée chez les jeunes enfants avec TSA, mais pas chez les enfants TD.
L'association modeste entre le temps de comportement sédentaire le weekend et le score à l'IMC  chez les enfants avec TSA suggère que le comportement sédentaire est lié au statut du poids chez ces enfants. 
Des recherches complémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et identifier les voies causales.

PMID: 24113339

27 octobre 2006

La télévision et l'autisme

(Agence Science-Presse) - Il y a quelques années, des parents inquiets voulaient à tout prix associer l’autisme à la vaccination. Voici qu’ils pourraient y associer... la télévision. Le plus sérieusement du monde, des chercheurs affirment que la hausse des cas d’autisme serait liée à la hausse de l’écoute de la télé! Une hypothèse qu ne plaît pas... aux géants de la télé.

Y a-t-il un lien entre l’autisme et la télévision, ont demandé en fin de semaine dernière de nombreux médias de la planète, en réaction à la publication, dans un congrès d’économistes, d’une étude statistique signée par deux chercheurs de l’Université Cornel (État de New York). Ceux-ci y concluent à une corrélation entre la hausse du nombre d’enfants autistes sur la côte Ouest des États-Unis et la hausse des abonnements au câble et de l’achat de magnétoscopes au cours des dernières décennies.

Les chiffres fournis par la National Austic Society des États-Unis sont, il est vrai, impressionnants: il y a 30 ans, on estimait qu’un individu sur 2500 souffrait d’autisme; aujourd’hui, on parle de un sur 166. Les détracteurs, eux, rétorquent que cette hausse est plutôt le reflet d’un meilleur diagnostic de l’autisme.

Chose certaine, le lien entre autisme et télévision, lui, a rapidement été dénoncé dans certains médias, dont la journaliste du Time qui, dès l’amorce de son article, conclut que si la hausse du nombre d’autistes "est l’un des plus grands mystères de la médecine moderne, il serait irresponsable de blâmer un facteur sans preuve scientifique solide".

Or, les médias sont dans une position délicate, puisque plusieurs, dont le Time, font partie de conglomérats qui englobent de très lucratifs réseaux de télévision. "Puisque le Time se considère apte à accuser les autres d’irresponsabilité", réplique le journaliste qui, dans le cyber-magazine Slate, fut le premier à parler de cette étude, "il aurait été bon que le Time souligne que la compagnie qui le possède a des intérêts financiers à dénoncer cette recherche".

Le débat scientifique n’est même pas commencé qu’il a déjà été submergé par le débat médiatique. Comme cela a déjà été le cas, dans le passé, avec d’autres causes supposées de l’autisme qui, dans les mois ou les années qui ont suivi, ont été chaque fois rejetées par des études plus solides.