03 novembre 2015

Obésité, activité physique et comportements sédentaires chez les enfants avec un trouble du spectre de l'autisme

Traduction: G.M.

Matern Child Health J. 2015 Oct 29.

Obesity, Physical Activity and Sedentary Behaviors in Children with an Autism Spectrum Disorder

Author information

  • 1Department of Health Care Organization and Policy, School of Public Health, University of Alabama at Birmingham, 1720 2nd Ave S., RPHB 330N, Birmingham, AL, 35294, USA. kcorvey@uab.edu
  • 2School of Education, University of Alabama at Birmingham, Birmingham, AL, USA.
  • 3Department of Health Care Organization and Policy, School of Public Health, University of Alabama at Birmingham, 1720 2nd Ave S., RPHB 330N, Birmingham, AL, 35294, USA.

Abstract

Background and Objectives

Previous literature using small sample sizes and limited geographic areas report that overweight/obesity and physical inactivity occur at higher rates among children with autism spectrum disorder (ASD) compared to typically developing peers. The purpose of this study was to examine obesity, overweight, physical activity, and sedentary behavior among children and youth with and without ASD using nationally representative data and controlling for secondary conditions, including intellectual and learning disabilities, ADHD, developmental delay, and other mental, physical, and medical conditions, as well as medication use. 
La littérature antécédente en utilisant de petits échantillons et des zones géographiques limitées indiquent que le surpoids/obésité et l'inactivité physique se produisent à des taux plus élevés chez les enfants avec un trouble du spectre de l'autisme (TSA) par rapport aux pairs au développement typique. Le but de cette étude était d'examiner l'obésité, le surpoids, l'activité physique et la sédentarité chez les enfants et les jeunes avec et sans TSA en utilisant des données représentatives au niveau national et de contrôler les conditions secondaires, y compris intellectuelles et des troubles d'apprentissage, TDAH, retard de développement, et d'autres conditions mentales, physiques, médicales, ainsi que l'utilisation des médicaments.

Methods 

Data were collected from the 2011-2012 National Survey of Children's Health, a cross-sectional survey of 65,680 (weighted N = 49,586,134) children aged 6-17 (1385 with ASD, weighted N = 986,352). Logistic regression was used to estimate odds ratios, adjusting for demographics and possible secondary conditions. 
Les données ont été recueillies à partir de l'Enquête nationale sur  la santé des enfants de 2011 à 2012, une enquête transversale de 65,680 enfants (N = 49,586,134 pondérés) âgés de 6 à 17 ans (1 385 avec TSA, pondérée = 986352 N). La régression logistique a été utilisée pour estimer les rapports de cotes, de réglage pour la démographie et les conditions secondaires possibles. 

Results 

Having a diagnosis of ASD was associated with higher odds of obesity (OR 1.76, CI 1.27-2.43; p = <0.001). However, after additional adjustment for possible secondary conditions, ASD diagnosis was no longer associated with obesity. Those with moderate ASD (OR 0.58, CI 0.36-0.93; p = <0.05) reported lower odds of sedentary behavior, but this association failed to achieve significance after adjustment for secondary conditions and medication use. No significant associations between ASD and overweight or physical activity were found. 
Avoir un diagnostic de TSA a été associé avec une probabilité plus élevée d'obésité (OR 1,76, IC 1,27 à 2,43; p = <0,001). Toutefois, après ajustement supplémentaire pour les conditions secondaires possibles, le diagnostic de TSA n'a été plus associé à l'obésité. Les personnes qui ont un TSA modéré (OR 0,58, IC 0,36 à 0,93; p = <0,05) ont moins de chances de comportement sédentaire, mais cette association n'a pas réussi à parvenir à une signification après ajustement pour les conditions secondaires et l'utilisation des médicaments. Aucune association significative entre TSA et de l'activité physique ou le surpoids n'a été été trouvée.

Conclusions 

These findings suggest that ASD diagnosis is not significantly associated with obesity status after adjustment for possible secondary conditions and medication use. Decision makers, clinicians, and researchers developing interventions for children with ASDs should consider how secondary conditions may impact obesity and related activities.
Ces résultats suggèrent que le diagnostic de TSA n'est pas significativement associé à l'état d'obésité après ajustement pour les conditions secondaires possibles et l'utilisation des médicaments. Les décideurs, les cliniciens et les chercheurs qui développent des interventions pour les enfants avec TSA devraient envisager comment les conditions secondaires peuvent avoir un impact sur l'obésité et les activités liées.

PMID: 26515467

30 octobre 2015

Prévention des troubles mentaux par l'activité physique

Traduction: G.M.

Prevention of mental disorders through physical activity

Date:
October 28, 2015
Source:
Universidad Politécnica de Madrid
Summary:
Adults who perform high or mild levels of total physical activity present higher levels of mental health than those performing low levels of physical activity, a study concludes. They also found that the level of exercise performed in leisure time is inversely related to vulnerability to mental disorders. 
Les adultes qui pratiquent une activité physique à des niveaux élevés ou modéré présentent des niveaux plus élevés de santé mentale que ceux qui ont une activité physique faible, selon les conclusions d'une étude. Il a été également constaté que le niveau d'exercice effectué pendant le temps de loisirs est inversement lié à la vulnérabilité aux troubles mentaux. 
FULL STORY

Adults in the Community of Madrid who say to perform high or mild levels of total physical activity present higher levels of mental health than those performing low levels of physical activity. This is the result of a study conducted by researchers from Faculty of Sciences for Physical Activity (INEF) and Sport at Universidad Politécnica de Madrid (UPM) in collaboration with the European University (UEM). They also found that the level of exercise performed in leisure time is inversely related to vulnerability to mental disorders.
These findings could be taken into account when developing policies and strategies aiming to improve population health with more efficient use of health resources.
Les adultes dans la Communauté de Madrid qui disent effectuer des niveaux élevés ou modérés d'activité physique globale présentent des niveaux plus élevés de santé mentale que ceux qui effectuent de faibles niveaux d'activité physique. Ceci est le résultat d'une étude menée par des chercheurs de la Faculté des sciences de l'activité physique (INEF) et Sport à l'Universidad Politécnica de Madrid (UPM), en collaboration avec l'Université européenne (UEM). Ils ont également constaté que le niveau d'exercice effectué dans le temps de loisirs est inversement lié à la vulnérabilité aux troubles mentaux.Ces résultats pourraient être pris en compte lors de l'élaboration des politiques et des stratégies visant à améliorer la santé de la population avec une utilisation plus efficace des ressources de santé.

Deterioration of mental health is perceived with growing concern, especially in societies with higher rates of financial development. Strategies to reduce the incidence of such disease are increasingly needed. In this context, the team of researchers of UPM and UEM has conducted a study that reveals the existing relationship between physical activity and mental health in the population of Madrid.
La détérioration de la santé mentale est perçue avec une préoccupation croissante, surtout dans les sociétés avec des taux plus élevés de développement financier. Les stratégies visant à réduire l'incidence de cette maladie sont de plus en plus nécessaires. Dans ce contexte, l'équipe de chercheurs de l'UPM et UEM a mené une étude qui révèle la relation existant entre l'activité physique et la santé mentale de la population de Madrid.
In a population sampling of the Community of Madrid between 15 and 74 years old, researchers found that the 15% suffered some type of mental disorder and the 19.8% were not enough active according to current recommendations. The aim of this research was to assess the possible link between physical activity and levels of mental health by analyzing whether such link changed in terms of physical activity (low, mild, high) and the situation in which was performed (work, commuting, leisure time). Finally, they also assessed if physical activity was associated to vulnerability to mental disorders.
Dans un échantillon de la population de la Communauté de Madrid entre 15 et 74 ans, les chercheurs ont constaté que le 15% ont subi un certain type de trouble mental et 19,8% étaient pas assez actifs selon les recommandations actuelles. L'objectif de cette recherche était d'évaluer le lien possible entre l'activité physique et les niveaux de santé mentale en analysant si un tel lien a changé en termes d'activité physique (faible, modérée, élevée) et la situation dans laquelle a été effectuée (travail, déplacements, temps de loisirs). Enfin, ils ont également évalué si l'activité physique a été associée à la vulnérabilité aux troubles mentaux.
The methodology used by researchers in this study is more comprehensive than other methods used in previous studies. Specifically, they used the Global Physical Activity Questionnaire (version 2) to quantify the physical activity that provide data about intensity, frequency and length of the physical activities performed in different situations (work, commuting and leisure time). The General Health Questionnaire was used to measure the mental health status, this methodology detects psychological morbidity and possible cases of psychiatric disorders in contexts like primary care or general population.
La méthodologie utilisée par les chercheurs dans cette étude est plus complète que les autres méthodes utilisées dans les études précédentes. Plus précisément, ils ont utilisé le questionnaire global de l'activité physique (version 2) pour quantifier l'activité physique qui fournissent des données sur l'intensité, la fréquence et la durée des activités physiques effectuées dans différentes situations (travail, déplacement et loisirs). Le Questionnaire de Santé Générale a été utilisé pour mesurer l'état de santé mentale, cette méthode détecte la morbidité psychologique et d'éventuels cas de troubles psychiatriques dans des contextes comme les soins primaires ou dans la population générale.
Overall, results show that levels of mental health of population of Madrid vary according to their level of exercise in leisure time and the physical activity total (amount of physical activity at work or usual occupation, commuting and leisure time). Thus, people that said to perform high or mild levels of total physical exercise showed better level of mental health. Considering only the physical activity performed in leisure time, the risk of suffering mental health pathologies among the "sufficiently active" population (that means, those who perform high o mild levels of exercise) was reduced up to 56% or 54% compared to the "insufficiently active" population, depending of the level of physical activity, mild or high respectively.
Globalement, les résultats montrent que les niveaux de la santé mentale de la population de Madrid varient en fonction de leur niveau d'exercice lors du temps libre et selon l'activité physique globale (quantité d'activité physique au travail ou dans l'emploi habituel déplacements et loisirs). Ainsi, les gens qui disaient effectuer des niveaux élevés ou modérés d'exercice physique global ont montré un meilleur niveau de santé mentale. En considérant seulement l'activité physique effectuée en temps de loisirs, le risque de souffrir de pathologies de santé mentale parmi la population "suffisamment active" (ce qui signifie, ceux qui effectuent haute o niveaux bénins de l'exercice) a été réduit jusqu'à 56% ou 54% par rapport à la population "insuffisamment active", selon le niveau d'activité physique, modérée ou modéré, respectivement.
Although this association between physical activity and mental health has been shown in previous studies, there still exist gaps in knowledge related to the mechanisms that regulate it. This makes necessary to more research on this matter.
Bien que cette association entre activité physique et santé mentale a été démontré dans des études précédentes, il existe encore des lacunes dans les connaissances relatives aux mécanismes qui la régissent. Cela rend nécessaire de faire plus de recherches sur cette question.
Today, mental health problems associated to minor disorders are a significant health problem that consumes a large amount of health resources in both doctor appointments and medicines apart from being one of the main causes of medicalization of everyday life. Thus, to proactively tackle this problem through exercise could be useful for a more effective use of health resources. This matter should be taken into account when developing policies and strategies addressed to improve population health.
Aujourd'hui, les problèmes de santé mentale liés à des troubles mineurs sont un important problème de santé qui consomme une grande quantité de ressources de santé à la fois en deux rendez-vous médicaux et en médicaments en plus d'être l'une des principales causes de la médicalisation de la vie quotidienne. Ainsi, lutter contre ce problème de façon proactive grâce à l'exercice pourrait être utile pour une utilisation plus efficace des ressources de santé. Cette question devrait être prise en compte dans les politiques de développement et les stratégies  menées pour améliorer la santé de la population.

Story Source:
The above post is reprinted from materials provided by Universidad Politécnica de Madrid. Note: Materials may be edited for content and length.

Journal Reference:
  1. RODRÍGUEZ ROMO, G; BARRIOPEDRO, M; SALAZAR, PJA; GARRIDO MUÑOZ, M. Relationships between physical activity and mental health in the adult population of Madrid. Revista de Psicología del Deporte, 24 (2):233-239; 2015

28 octobre 2015

Facteurs de risque associés au langage dans les troubles du spectre de l'autisme: indices sur les mécanismes sous-jacents

Traduction: G.M. 

J Speech Lang Hear Res. 2015 Oct 20. doi: 10.1044/2015_JSLHR-L-15-0146.

Risk Factors Associated with Language in Autism Spectrum Disorder: Clues to Underlying Mechanisms

Abstract

Purpose:

Identifying risk factors associated with neurodevelopmental disorders is an important line of research, as it will lead to the earlier identification of children who could benefit from interventions that support optimal developmental outcomes. The primary goal of this review is to summarize research on risk factors associated with autism spectrum disorder.
Identifier les facteurs de risque associés aux troubles du développement neurologique est une ligne de recherche importante, car elle conduira à l'identification précoce des enfants qui pourraient bénéficier d'interventions qui favorisent le développement de résultats optimaux. Le principal objectif de cette revue est de résumer la recherche sur les facteurs de risque associés aux troubles du spectre de l'autisme.

Method:

The review focused on studies on infants who have older siblings with ASD, with particular emphasis on risk factors associated with language impairments that affect the majority of children with ASD. Findings from this body of work were compared to the literature on SLI.
L'examen a porté sur des études sur les nourrissons qui ont des frères et sœurs plus âgés avec un diagnostic de TSA, avec un accent particulier sur les facteurs de risque associés aux troubles du langage qui affectent la majorité des enfants avec TSA. Les résultats de ces travaux ont été comparés à la littérature sur le SLI.

Results:

A wide range of risk factors has been found for ASD, including demographic (e.g., male, family history), behavioral (e.g., gesture, motor) and neural risk markers (e.g., atypical lateralization for speech and reduced functional connectivity). Environmental factors, such as caregiver interaction were not found to predict language outcomes. Many of the risk markers for ASD are also found in studies of risk for SLI including demographic, behavioral and neural factors.
Un large éventail de facteurs de risque a été trouvé pour les TSA, notamment démographiques (par exemple, de sexe masculin, les antécédents familiaux), comportementaux (par exemple, le geste, moteur) et des marqueurs de risque neuronaux (par exemple, la latéralisation atypique pour la parole et la réduction de la connectivité fonctionnelle). Les facteurs environnementaux, tels que l'interaction avec le soignant sont introuvables pour prédire les résultats sur la langage. Beaucoup des marqueurs de risque de TSA se trouvent également dans les études de risque pour le SLI y compris les facteurs démographiques, comportementaux et neuronaux.

Conclusions:

There are significant gaps in the literature, and limitations in the current research that preclude direct cross-syndrome comparisons. Future research directions are outlined that could address these limitations.
Il y a des lacunes importantes dans la littérature, et les limites dans la recherche actuelle qui empêchent les comparaisons directes entre les syndromes. Des pistes de recherche sont présentées qui pourraient répondre à ces limitations.
PMID: 26502110

23 octobre 2015

Musique, autisme et émotion

Traduction: G.M.

Music, autism, and emotion

  • Philosophy Department, Hull University, Hull, UK
I argue that musical experience has little to do with understanding or imagining emotion. I draw on experimental work done by Rory Allen and his colleagues on musical experience and autism.
Je soutiens que l'expérience musicale a peu à voir avec la compréhension ou l'appréhension de l'émotion. Je em fonde sur le travail expérimental réalisé par Rory Allen et ses collègues sur l'expérience musicale et l'autisme.

Autism

In order to pursue the argument, we need some general and relatively uncontroversial claims about autism and emotion. For brevity, by people with “autism,” I will mean people with what is termed “autism spectrum disorder”—which encompasses a variety and a range of different conditions, but which all involve a deficiency in thinking about other minds. Two decades ago there was a consensus that the explanation was that those with autism were to some extent “mind-blind”; that is, those with autism exhibit a relative lack of understanding of other minds when compared with typically developing people (Baron-Cohen, 1995). But this is not so widely accepted now. Other possible explanations have been suggested. For example, a rival hypothesis is that other-mind thought creates stress, which inhibits thinking in those terms (see Rieffe et al., 2000). On this view there is no cognitive shortfall as there is on the mind-blindness hypothesis; instead other-mind thinking is disrupted by stress. It has even been suggested that autism is not a unitary condition, in which case there is no single explanation to be had (Happe et al., 2006). Nevertheless, whatever the explanation, those with autism systematically do worse in similar circumstances in attributing emotion states to other minds. Few doubt that those with autism have a problem with attributing mental states to others. That remains relatively uncontroversial and a consensus view. [There are dissenting voices: see for example Tracy et al. (2011). But the results cited in that paper only concern a highly structured task and are not generalizeable. Compare Allen et al. (2013).]
Afin de poursuivre l'argument, nous avons besoin de certaines affirmations et relativement non controversées sur l'autisme et l'émotion. Par souci de concision, par personne avec «autisme», j'entends personnes avec ce qui est appelé un «trouble du spectre de l'autisme», ce qui englobe une variété et une gamme de conditions différentes, mais qui tous impliquent une carence dans la lecture des de l'esprit des autres. Il y a deux décennies il y avait un consensus selon laquelle l'explication était que les personnes avec autisme avaient dans une certaine mesure «l'esprit aveugle"; qui veut dire  que les personnes avec autisme présentent une absence relative de compréhension des autres esprits par rapport aux personnes qui ont un développement typique (Baron-Cohen, 1995). Mais ceci n'est pplus aussi bien accepté aujourd'hui. D'autres explications possibles ont été proposées. Par exemple, une hypothèse rivale est que l'esprit des autres crée un stress, qui inhibe de penser en ces termes (voir Rieffe et al., 2000). Sur ce point de vue il n'y a pas de déficit cognitif, comme il peut y en avoir dans l'hypothèse de la cécité psychique; à la place la capacité de lire l'esprit des autres est perturbée par le stress. Il a même été suggéré que l'autisme n'est pas une condition unitaire, auquel cas il n'y a pas d'explication unique à avoir (Happe et al., 2006). Néanmoins, quel que soit l'explication, les personnes avec autisme font systématiquement moins bien dans des circonstances similaires en attribuant des états émotionnels à d'autres esprits. Il y a peu de doutes sur le fait que les personnes avec autisme ont un problème avec l'attribution des états mentaux à autrui. Cela reste relativement peu controversé et consensuel. [Il y a des voix dissidentes: voir par exemple Tracy et al. (2011). Mais les résultats cités dans ce document concernent uniquement une tâche très structuré et ne sont pas généralisables. Comparer Allen et al. (2013).]
Despite divergences, most current theories of autism agree that autistic people are less well-functioning, not in their possession of emotions but (A) in the ability to attribute emotions to others, (B) in the ability to imagine emotions when not having them, and (C) in their ability to describe emotions in language. On this last point, 85% of those who are independently identified as having autism have what is called “Alexithymia II,” which is a shortfall in the ability to name their own emotions (Hill et al., 2004). Alexithymia II indicates a defect in understanding one's own emotions. These shortfalls have been probed and the difference between autistic groups and non-autistic groups in ascribing, imagining and describing emotion is statistically significant, and the results replicated [Hobson, 1993; Frith, 2003; see also Bird et al. (2010) for the view that the defect in self-knowledge explains defects in thinking about other minds]. There are a variety of theories of what autism is, what explains it, and of exactly what abilities such a person has or lacks. But most psychologists accept that in general and in similar circumstances, the psychological ascriptions by those with autism are less accurate than those of typically developing people, and that, whatever the ultimate explanation, thinking in terms of the mental states of others is more difficult for those with autism than for typically developing people. This much remains widely accepted.
Malgré les divergences, la plupart des théories actuelles de l'autisme conviennent que les personnes avec autisme fonctionnent moins bien, ne sont pas en possession des émotions, mais (A) en capacité d'attribuer des émotions aux autres, (B) en capacité d'imaginer émotions quand elles ne les ont pas et (C) en capacité de décrire les émotions en paroles. Sur ce dernier point, 85% de ceux qui sont identifiés indépendamment comme ayant de l'autisme ont ce qu'on appelle l'"Alexithymie II», qui est un déficité dans la capacité à nommer leurs propres émotions (Hill et al., 2004). L'alexithymie II indique un défaut dans la compréhension de ses propres émotions. Ces lacunes ont été prouvées et la différence entre les groupes avec autisme et des groupes sans autisme en attribuant, en imaginant et décrivant des émotions est statistiquement significative, et les résultats ont été répliqués [Hobson, 1993; Frith, 2003; vous pouvez aussi consulter Bird et al. (2010) pour un coup d'oeil sur le défaut de connaissance de soi qui explique les défauts dans la réflexion sur d'autres esprits]. Il existe une variété de théories sur ce qu'est l'autisme, ce qui l'explique, et sur exactement quelles capacités une personne a ou n'a pas. Mais la plupart des psychologues acceptent qu'en général, et dans des circonstances similaires, les ascriptions (attributions) psychologiques de personnes avec autisme sont moins précises que celles des personnes qui se développent de façon typique et que, quel que soit l'explication ultime, penser en termes des états mentaux d'autrui est plus difficile pour les personnes avec autisme que pour les personnes avec un développement typique. Ceci reste largement accepté. 
Part of the shortfall of autistic people with respect to the emotions of others is that they find it hard to ascribe emotions that they do not feel. That is, there is a shortfall not only in respect of knowledge but also in respect of imagination. The well-known false-belief puppet tests show that autistic people do worse at conceiving of others as having beliefs and other mental states that they themselves lack (Baron-Cohen, 1995). And this derives from differences in the ability to imagine mental states they lack. The interpretation of our general ability to think about other minds is controversial (there was once a “simulation vs. theory-theory” debate). But all sides agree that understanding other minds implies being able to conceive or imagine other people having states that the ascriber lacks. (Imagination in this sense does not necessarily mean imagining what is not the case; we may imagine what is now going on in New Zealand.)
Une partie du déficit des personnes avec autisme par rapport aux émotions des autres est qu'elles trouvent qu'il est difficile d'attribuer des émotions qu'elles ne sentent pas. Autrement dit, il y a un manque à gagner non seulement à l'égard de la connaissance, mais aussi à l'égard de l'imagination. Les tests bien connus des fausses croyances des marionnettes montrent que les personnes avec autisme font moins bien quand elles conçoivent les croyances et autres états mentaux d'autres personnes quand elles en manques elles-mêmes (Baron-Cohen, 1995). Et cela découle de différences dans la capacité d'imaginer les états mentaux qui leur font défaut. L'interprétation de notre capacité générale à réfléchir à d'autres esprits est controversée (il y a un débat "simulation vs. théorie théorie»). Mais toutes les parties conviennent que la compréhension d'autres esprits implique d'être en mesure de concevoir ou imaginer d'autres personnes ayant des états que que l'attributeur n'a pas. (Imagination dans ce sens ne signifie pas nécessairement imaginer ce qui n'est pas le cas, nous pouvons imaginer ce qui se passe actuellement en Nouvelle-Zélande.)

Musical Experience and Autism

With these general remarks about autism on the table, let us now turn to music. One question is: what is the autistic person's experience of music like? Perhaps a better question is a comparative one: how, if at all, do the autistic and non-autistic person's experiences of music differ? We need a relatively neutral empirical investigation of this. We need data comparing autistic and non-autistic musical experience.

Expérience musicale et autisme

Avec ces remarques générales sur l'autisme sur la table, nous passons maintenant à la musique. Une question est: quelle expérience de la musique a une personne avec autisme ? Peut-être qu'une meilleure question passe par une comparaison: comment, le cas échéant, l'expérience de la musique diffère-t-elle entre une personne avec autisme et une personne sans autisme ? Nous avons besoin d'une enquête empirique relativement neutre de cela. Nous avons besoin de données comparant l'expérience musicale autistique et non-autistique.
 
The use of questionnaires is obviously inappropriate for studying the musical experiences of autistic people. For they are less able than non-autistic people in applying linguistic emotion descriptions to themselves (Alexithymia II). We need access to musical experience, apart from self-reports.
One way forward is to use physiological responses to music as evidence. This is what Rory Allen and his collaborators have pursued in a number of papers. He used galvanic skin responses (“GSR”), which are generally accepted as a non-verbal measure of general physiological arousal, as a non-verbal measure of people's response to music (Allen et al., 2013). “Physiological arousal,” in this sense, does not necessarily indicate ordinary (non-musical) emotions of the anger, grief, pride variety. Many ordinary emotions involve physiological arousal, and they are accompanied by GSR, but there can be physiological arousal without ordinary emotions. That is, ordinary emotions generate GSR but GSR does not necessarily indicate ordinary emotions.
L'utilisation de questionnaires est évidemment inapproprié pour étudier les expériences musicales de personnes avec autisme. Car elles ont moins de capacités que les personnes non-autistes dans l'utilisation de descriptions linguistiques des émotions qu'ils ressentent (Alexithymie II). Nous devons avoir accès à l'expérience musicale, en dehors des auto-rapports.Une façon d'avancer est d'utiliser les réponses physiologiques de la musique comme élément de preuve. Ceci est ce que Rory Allen et ses collaborateurs ont poursuivi dans un certain nombre de recherches. Il a utilisé les réponses galvaniques de la peau («GSR»), qui sont généralement acceptées comme une mesure non-verbale de l'excitation physiologique générale, comme une mesure non-verbale de la réaction des personnes à la musique (Allen et al., 2013). L'"excitation physiologique," en ce sens, ne signifie pas nécessairement  des émotions (non musicales) de la colère, du chagrin, de variétés de fierté. Nombreuses sont les émotions ordinaires qui impliquent l'excitation physiologique, et qui sont accompagnés par des GSR, mais il peut y avoir de l'excitation physiologique sans émotions ordinaires. Autrement dit, les émotions ordinaires génèrent GSR , mais GSR ne signifie pas nécessairement des émotions ordinaires.
The suggestion is that we may take the GSR tests to measure what we may call “musical experience,” in a general and neutral sense. This is an extra assumption. But we may accept it, given the particular experimental context in which GSR occurred. In the experimental situation the response occurred given the music prompt and not without it. Random non-musical noise did not produce the response. So this makes it very likely that the response is to the music, in the sense that not only is it caused by the music but it indicates a psychological state that is about the music—the content of which is the music. Furthermore, although GSR arousal can reflect positive or negative arousal, there is no reason not to assume the responses to be a positive rather than negative—although for the argument of this paper, it does not matter whether the response is positive or negative so long as it indicates musical experience. GSR signals musical experience and the lack of GSR (in those experimental circumstances) signals lack of musical experience. Saying that musical experience is indicated by GSR is neutral in itself about the nature of those experience, which is exactly why they can be used as part of an argument for their nature.
Hence, other things being equal, in most cases, and in the experimental situation in which musical stimulus was provided, GSR indicates musical experience, which in most cases can be assumed to be a positive felt response of some kind or other. The question is: what kind?
La suggestion est que nous puissions prendre les essais GSR pour mesurer ce que nous pouvons appeler «expérience musicale," dans un sens général et neutre. Ceci est une hypothèse supplémentaire. Mais nous pouvons l'accepter, étant donné le contexte expérimental particulier dans lequel a eu lieu le GSR. Dans la situation expérimentale de la réponse donnée est produite lors de l'invite de la musique et pas sans elle. Le bruit non musical aléatoire n'a pas produit la réponse. Donc, ce qui rend très probable que la réponse est liée à la musique, dans le sens où il est non seulement dû à la musique, mais il indique un état psychologique qui est de la musique, dont le contenu est la musique. En outre, bien que l'excitation GSR peut refléter l'excitation positive ou négative, il n'y a aucune raison de ne pas assumer que les réponses sont positives plutôt que négatives, bien que pour l'argument de ce document, il n'a pas d'importance si la réponse est positive ou négative aussi longtemps qu'elle reflète une expérience musicale. La GSR signale une expérience musicale et le manque de GSR (dans ces circonstances expérimentales) signale le manque d'expérience musicale. Dire que l'expérience musicale est indiquée par la GSR est neutre en soi, à propos de la nature de ceux qui l'expérimente, ce qui est exactement la raison pour laquelle ils peuvent être utilisés dans le cadre d'un argument en faveur de leur nature. Ainsi, toutes choses étant égales par ailleurs, dans la plupart des cas, et dans la situation expérimentale dans laquelle stimulus musical a été fourni, la GSR indique une expérience musicale, que, dans la plupart des cas l'on peut supposer être une sorte de réponse positive ressentie. La question est: quelle genre?

The Results and the Argument to Musical Experience in General

Allen and associates compared the physiological responses of autistic and non-autistic musical listeners. Participants in the experiment listened to a standard set of musical stimuli, and their physiological reactions were compared with a control set of environmental noise stimuli, so as to filter out responses to sound as such, rather than to music. (The music was of a sort familiar to both groups of listeners.)

Les résultats et l'argument de l'expérience musicale en général

Allen et ses collaborateurs ont comparé les réponses physiologiques d'auditeurs de musique autistes et non autistes. Les participants à l'expérience ont écouté un ensemble standard de stimuli musicaux, et leurs réactions physiologiques ont été compareés à un ensemble contrôle de stimuli de bruits de l'environnement , de manière à filtrer les réponses à sonner comme tel, plutôt que de la musique. (La musique était une sorte de familier pour les deux groupes d'auditeurs.)

What were the results?

What Allen and associates found was that autistic listeners do respond physiologically to music, and—and this is the very interesting result—they respond to a similar degree to typical non-autistic listeners. That is, the result was: there was no significant difference between autistic and non-autistic control groups. They wrote:
“The results indicated that there was no sign of any reduced responsiveness to the musical stimuli, at this physiological level, in the ASC group compared with the control group.” (Allen et al., 2013, p. 440.)   

Quels ont été les résultats?

Ce qu'Allen et ses associés ont trouvé était que les auditeurs avec autisme réagissaient physiologiquement de la musique, et ce qui constitue un résultat intéressant, ils répondent à un degré identique à celui des auditeurs non-autistes. Autrement dit, le résultat est: il n'y avait pas de différence significative entre les groupes autistes et non autistes de contrôle . Ils ont écrit:"Les résultats ont indiqué qu'il n'y avait aucun signe de réactivité réduite aux stimuli musicaux, à ce niveau physiologique, dans le groupe TSA par rapport au groupe de contrôle." (Allen et al., 2013, p. 440.)
Autistic listener's felt responses to music is (statistically) normal. Of course there are a diversity of autism phenomena. But in what are called “high-functioning” cases of autism, the musical response, as measured by GSR, was not significantly different from the non-autistic control group. [For some similar results see also Heaton et al. (2001) and Heaton (2009). Khalfa and Peretz (2007) report enhanced GSR responsiveness in autistic listeners; if that were correct it would strengthen the argument.]
Les réponses des auditeurs avec autisme à la musique sont (statistiquement) normales. Bien sûr il ya une diversité dans le phénomène autistique. Mais dans ce qu'on appelle les cas "à haut fonctionnement" de l'autisme, la réponse musicale, telle que mesurée par GSR, n'a pas été significativement différente du groupe de contrôle non-autiste. [Pour des résultats similaires Voir aussi Heaton et al. (2001) et Heaton (2009). Khalfa et Peretz (2007) Rapport réactivité accrue dans GSR auditeurs autistes; si cela était correct, il renforderait l'argument.]
Now what do these results about physiological arousal result tell us? Physiological arousal is indicative of music experience, whatever it is. Music experience might be a variety of kinds of mental states, such as sensation, emotion, imagination, belief. It does not matter for our purposes. What is important is that physiological arousal is consequential on music experience, whatever it is, and the interesting fact is that it is statistically normal for autistic listeners.
Maintenant, qu'est-ce que ces résultats sur les résultats de l'excitation physiologique nous disent? L'excitation physiologique est indicative de l'expérience de la musique, quelle qu'elle soit. L'expérience de la musique peut être une variété de types d'états mentaux, tels que la sensation, l'émotion, l'imagination, la croyance. Cela n'a pas d'importance pour nos buts. Ce qui est important est que l'excitation physiologique est corrélative à l'expérience de la musique, quelle qu'elle soit, et le fait intéressant est qu'elle est statistiquement normale pour les auditeurs autistes.
The GSR response, in itself, is neutral concerning the nature of the musical response (the state of mind of musical experience)—whether it is an ordinary emotion, such as grief, pride or anger, or the idea that it is a specifically musical emotion, or the idea that it is a pleasure in the beauty of the music. GSR would measure all this.
However, the GSR results, when combined with general facts about autism, give us a strong argument, which is this:
1. Autistic and non-autistic groups differ with respect to understanding and imagining emotion.
2. But they do not differ in the physiological arousal that is indicative of musical experience.
3. So whatever the musical experience is, it should not be understood in terms of understanding or imagining emotions.
4. If it were, autistic and non-autistic listeners would be significantly different. But the GSR results show that they are not.
La réponse GSR, en soi, est neutre sur la nature de la réponse musicale (l'état d'esprit de l'expérience musicale) -Que ce soit une émotion ordinaire, telle que la douleur, la fierté ou la colère, ou l'idée qu'il y ait une émotion spécifiquement musicale émotion, ou l'idée qu'il y a du plaisir dans la beauté de la musique. La GSR permettrait de mesurer tout cela.Cependant, les résultats GSR, lorsqu'ils sont combinés avec des faits généraux sur l'autisme, nous donnent un argument fort, qui est la suivante: 
  1.     Les groupes autistes et non autistes diffèrent quant à la compréhension et la perception de l'émotion.
  2.     Mais ils ne diffèrent pas dans l'excitation physiologique qui est indicatif de l'expérience musicale. 
  3.     Donc, quelle que soit l'expérience musicale, elle ne doit pas être comprise en termes de compréhension ou d'appréhension des émotions. 
  4.     Si elle l'était, les auditeurs autistes et non autistes seraient très différents. Mais les résultats GSR montrent qu'ils ne le sont pas.
There are merely logically possible hypotheses that this argument ignores. One is that music uniquely triggers normal emotion cognition in autistic listeners. But there is too much independent evidence for a general capacity shortfall to make musical listening somehow an exceptional miraculous cure for autism. Autistic people have emotions but the independent evidence for Alexithymia II) among most of those with autism is strong. Another logically possible idea would be that autistic listeners are indeed responding positively and they are listening to the same sounds, but they are somehow listening to the sound but not as music. However, the noise control ruled out the response being to noise. Are they responding only to rhythm, say? There is no more reason to think this than there is to think that red-haired people listen to music differently. Given that we do not have to worry about such bare possibilities, we can make a strong inference to the best explanation to the effect that the musical experiences of both autistic and control group listeners involves neither understanding nor imagining emotion.
Il y a simplement logiquement des hypothèses possibles que cet argument ne prend pas en compte. La première est que la musique déclenche uniquement une cognition émotive normale chez les auditeurs avec autisme. Mais il y a trop de preuves indépendantes pour une insuffisance générale de la capacité de faire de l'écoute musicale en quelque sorte une guérison miraculeuse exceptionnelle pour l'autisme. Les personnes avec autisme ont des émotions, mais la preuve indépendante pour Alexithymie II) chez la plupart des personnes avec d'autisme est forte. Une autre idée serait logiquement possible que les auditeurs avec autisme réagissent positivement et qu'ils écoutent les mêmes sons, mais qu'ils écoutent, en quelque sorte le son, mais pas que la musique. Cependant, la lutte contre le bruit exclu que la réponse est liée au bruit. Réagissent-ils seulement au rythme ? Il n'y a plus de raison de le penser qu'il y en aurait de penser que les gens roux écoutent de la musique différemment. Étant donné que nous ne devons pas nous inquiéter de telles possibilités nues, nous pouvons faire une inférence forte sur la meilleure explication qui est que les expériences musicales des auditeurs avec autisme et du groupe témoin n'implique ni de comprendre ni d'imaginer l'émotion.
Two comments:
(A) The position defended here fits neatly with the prevalence and effectiveness of music therapy on people with autism. It is effective with autistic people precisely because they do not have to think in terms of psychological states. That is why music works well with them. (I gather that something parallel is true of visual designs and rhythms, as opposed to representations of people expressing psychological states.)
(B) The view also fits neatly with the fact that there are gifted autistic musicians. Presumably musical experience is a constituent part of what is necessary for musical performance. If so, according to the emotion theories of music that I am targeting, there should be no gifted autistic musicians. But there are. (These musicians tend to be soloists rather than orchestral and chamber group players Miller, 1989).

Deux commentaires:(A) La position défendue ici correspond parfaitement avec la prévalence et l'efficacité de la musicothérapie sur les personnes avec autisme. Elle est efficace avec les personnes avec autisme, précisément parce qu'ils n'ont pas à penser en termes d'états psychologiques. Voilà pourquoi la musique fonctionne bien avec eux. (Je crois que quelque chose est vrai parallèle des conceptions visuelles et des rythmes, par opposition à des représentations de personnes exprimant des états psychologiques.)(B) Le point de vue correspond également parfaitement avec le fait qu'il y a des musiciens autistes surdoués. On peut supposer que l'expérience musicale est une partie constitutive de ce qui est nécessaire pour une performance musicale. Si oui, selon les théories de l'émotion de la musique que je cible, il ne devrait y avoir aucun musicien autiste surdoué. Mais il y a. (Ces musiciens ont tendance à être solistes plutôt que des acteurs du groupe orchestre et chambriste Miller, 1989).

Coda

The argument is this. Physiological responses show that the music experiences of autistic people are normal in comparison with the musical experiences of non-autistic people. But their emotion understanding, imagination and description is not. Therefore, both autistic and non-autistic musical experience is independent of their emotion understanding, imagination, and description.
L'argument est le suivant. Les réactions physiologiques montrent que les expériences musicales de personnes avec autisme sont normales en comparaison avec les expériences musicales de personnes non-autistes. Mais leur compréhension de l'émotion, l'imagination et la description ne l'est pas. Par conséquent, l'expérience musicale à la fois autistique et non-autistique est indépendante de leur compréhension de l'émotion, de l'imagination, et ce la description.

Acknowledgments

This paper was presented at Hong Kong University music department, the British Society of Aesthetics meeting in Cambridge, and at Sao Paulo University music department. Many thanks for questions from the audiences at these places. This paper obviously owes a great deal to Rory Allen. We have discussed these issues a great deal since we met, somewhat conspiratorily, at a conference on music and emotion in 2009. Thanks also for comments from Greg Currie, Mirella Gualtieri and Bence Nanay.

Remerciements

Ce document a été présenté à Hong Kong University département de musique, la Société britannique de réunion Esthétique à Cambridge et à l'Université de Sao Paulo département de musique. Merci pour les nombreuses questions de l'auditoire de ces lieux. Ce document doit évidemment beaucoup à Rory Allen. Nous avons beaucoup discuté de ces questions depuis que nous nous sommes rencontrés, quelque peu complices, lors d'une conférence sur la musique et l'émotion en 2009. Merci aussi pour les commentaires de Greg Currie, Mirella Gualtieri et Bence Nanay.

References

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